Phnom Penh, c’est tout un poème (Michel)
Dans Phnom Penh, les pétarades des moteurs ,
Dans Phnom Penh, les pétarades des moteurs ,
Les sirènes des bateaux sur le Tonlé Sap River,
Et les klaxons des véhicules, le tapage des chantiers,
Créent un vacarme permanent, dans tous les quartiers.
Dans Phnom Penh, le trafic arrive
dans tous les sens,
Et, parfois, à contre -sens....
La priorité n'est fonction que de la taille des
véhicules respectifs.!
La surprise est de ne pas entendre des jurons, et des
klaxons agressifs.
Dans Phnom Penh, tout l'art est d'apprendre à
rester zen.
Les tuk-tuk et les motos-dops tournent sans arrêt,
dans la poussière.
Pour la conduite khmère : il ne faut jamais s’arrêter
dans la cohue routière,
Mais, toujours passer, avancer, accélérer, et se
faufiler sans gène.
Dans Phnom Penh, la sécurité n'est pas une priorité :
Parfois un uniforme bleu s'agite avec un bâton sur la
chaussée,
Mais, il faut enlever le masque,
Ici, une vie humaine vaut moins que le prix d'un
casque...
Dans Phnom Penh, chacun œuvre, turbine,
Se déplace, négocie, ou, attend le client sous le
parasol,
C'est une ruche géante, trépidante, une énorme usine,
Où tout se fabrique sur les trottoirs, à même le
sol....
Dans Phnom Penh, le soir, le ciel devient sombre et
menaçant,
Après quelques éclairs et une pluie violente et brève,
La chaleur écrasante revient rapidement,
Et on retrouve le radieux matin après ses rêves.
Dans Phnom Penh, l'échine les Khmers doivent courber,
Malheur pour ceux qui n'ont pas de veine,
Chaque jour, il faut gagner quelques riels pour vivre
et manger,
Ici, il y a beaucoup de misère à faire peine.
Dans Phnom Penh, le trafic est surréaliste et
bruyant,
La propreté et la sécurité n'y sont pas importantes,
Mais c'est une ville asiatique attirante,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire