Le cirque cambodgien est un projet
de l’association Phare Ponleu Selpak,
« la lumière des arts » ONG fondée il y a 20 ans par huit jeunes
artistes cambodgiens, anciens réfugiés de la province de Battambang. Ensemble,
ils aident à lancer les carrières d’artistes locaux dans le but de revitaliser
la scène artistique du pays, et de contribuer au développement de programmes
artistiques, éducatifs et sociaux.
On nous conseille d’y aller,
alors ok, faisons une bonne action, allons voir le cirque, cela aidera une
association locale… Enfin ça, c’est ce que nous pensions avant de mettre les
pieds sous le chapiteau.
Très rapidement, nous sommes
plongés dans l’histoire, très locale, d’un « boiteux » qui se fait
rejeter par le reste de la communauté. Cela est prétexte pour nous montrer les
talents individuels et collectifs de la quinzaine de jeunes qui forme la
troupe. Chacun a également sa spécialité, du jongleur à la dextérité telle que
nous pouvons à peine compter les balles qui jaillissent, du diabolo si agile
qu’il semble vivre sa propre vie, et surtout des danseurs(seuses) à la
souplesse et à la force prodigieuses… Le tout est accompagné d’une musique
entrainante, avec pourtant que deux musiciens, qui ne semblent jamais reprendre
leur souffle.
Nous pouvons vous affirmer que
c’est dynamique, drôle, traditionnel et moderne à la fois, bref, c’est du
bonheur ! Il est bien difficile de se rendre compte de cela par écrit,
mais nous vous avons trouvé une petite vidéo !
https://www.youtube.com/watch?v=ymDa11HjdOg
L’heure de spectacle passe
bien vite, tous les spectateurs se lèvent pour applaudir à tout rompre, le
public est conquis ! Clémence descend sur la piste le temps d’une photo….
Si nous recroisons leur
chemin, peut-être en Europe, il est certain que nous reprendrons nos places,
mais pas seulement pour la bonne action…
Nous rentrons enchantés dans
notre petite guesthouse « Rega Le
Toit ». C’est la vie de famille, le
patron est français, sa femme cambodgienne, et leurs 4 enfants ont rapidement adopté Valérie et
Clémence….
Depuis Bali, nous nous sommes
habitués notre « antimoustique vivant » dans les chambres :
le gecko, qui l’inconvénient est d’être
un peu bruyant le soir. Dans le jardin tropical, nous finissons la soirée avec
les beignets à l’ananas et à la banane,
avec le petit rhum arrangé de Jean Baptiste….
Juste avant de quitter Siem
Reap, Clem montre son poignet, toujours rouge et maintenant suintant et
boursouflé à Jean-Baptiste, le diagnostic est sans appels pour les 3 résidents
locaux présents, punaise de bois. Probablement le fruit d’une nuit partagée
avec ces insectes à notre insu! Remède Alcool à 90 et bétadine. Vu l’état de la
morsure, il est possible qu’une jolie cicatrice soit ramenée en souvenir de
Bali !
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