Il est
temps de rejoindre Katmandou et de retrouver nos camarades québécoise du trek !
Un petit tour de taxi et nous voilà de retour au cœur de Thamel.
Après notre
courte nuit, nous n'avons pas envie de faire grand chose mais il ne nous reste
que 2 jours avant le départ. Au programme de l'après midi, la ville de Bodnath
et son immense Stupa.
#PrendreLeTaxiAuNépal:
Il faut tout d'abord s'installer dans une petite voiture, basse et tape-cul.
Puis le chauffeur démarre, klaxonne à peu près toutes les deux secondes, se
faufile entre les voitures, vélos, motos et piétons, créé parfois une troisième
ou quatrième file pour avancer, se met sur l'autre voie pour doubler avec les
voitures qui arrivent en face, se déporte pour éviter une vache, se renifle la
gorge et crache par la fenêtre, frôle quelques piétons, écrase presque le
policier qui fait la circulation, et finalement te dépose à l'endroit souhaité.
Toi, pendant ce temps-là, tu t'accroches ou tu peux, serre les fesses, ferme
les yeux et prie...
C'est difficile de vraiment se rendre compte, mais en gros, tu es plus proche
des gens qui se trouvent à l'extérieur de la voiture que de la personne avec
qui tu partages la banquette arrière!
Nous voilà
donc en vie, à Bodnath, toujours en banlieue de Katmandou, où nous découvrons
cette Stupa énorme. Il s’agit c'est l'une des villes les plus tibétaines du
Népal. L'atmosphère bouddhiste est apaisante et nous rencontrons plus de
fidèles que nous n'en avons vus depuis le début de notre voyage au Népal.
L'ambiance est au recueillement et à la prière pour les bouddhistes, et à la
découverte pour nous.
Nous
partons à la recherche des Canadiennes dans Katmandou, non sans mal. Elles nous
indiquent se trouver à l'Himalaya Café. Facile, on trouve l'adresse, et on y
va... Une fois arrivés, on découvre qu'elles n'y sont pas. Le serveur nous dit
gentiment qu'elles doivent se trouver dans l'autre café, il nous fait un plan
sur une serviette en papier et nous repartons dans le sens inverse. Ça y est,
on le trouve, mais elles ne sont toujours pas là... Tout s'éclaire, c'est une
chaîne, il y en a six dans Katmandou, nous décidons d'en tenter un dernier,
marchons pendant 30 minutes et les trouvons bien installées dans le café! Il y
a des noms de rues à Katmandou sauf que personne ne les connaît, et qu’elles ne
sont pas inscrites sur les murs !. Ce n'est pas bien facile de s'y
repérer...
Nous
terminons ainsi notre passage au Népal, par une brève soirée avec notre
camarade Carlo, et filons vers l’aéroport, où l’organisation est aussi efficace
que la circulation.
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