Premier vol à 6h du matin
destination Singapour. Alain se fait arrêter aux contrôles d'immigration, nous
ne saurons jamais pourquoi, certainement un contrôle aléatoire. Même si nous sommes
sûrs que tout est en règle nous ne faisons pas bien les malins, nous
connaissons la réputation des Singapouriens!
Clem découvre une rougeur sur
l'intérieur de son poignet gauche, comme une brûlure, associée à une gêne. Nous
jouons tous au docteur House, de l'allergie au zona, les pronostics vont bon
train. C’est le jeu de la matinée.
Nous avons le temps entre nos
deux avions, tellement de temps que nous nous laissons tenter par un cheesecake
au Starbucks qui se trouve à l'autre bout du terminal... Et quand nous voyons
le "last call" s'afficher nous devons courir pour attraper notre vol,
il est bien grand cet aéroport! On aura donc tout vu, même Valérie se dépêcher
pour monter dans un avion, d'ici peu on la verra remplacer le pilote.
Nous arrivons à Phnom Penh,
sous une douce chaleur. Notre première mission est de faire les visas, nous
remplissons les papiers, donnons notre passeport avec une photo, puis faisons
la queue au guichet du paiement. Nous ne comprenons pas bien comment cela
fonctionne, vu l'attroupement difforme devant le guichet. Puis nous entendons
les officiers de l'immigration cambodgienne crier des choses que nous ne distinguons
assez mal. Puis soudain, tout s'éclaire, ils énoncent les noms des touristes
quand les passeports et visas sont prêts! Il faut ouvrir bien grands les
oreilles et essayer de deviner la prononciation de nos noms en Khmer! Ça y est
nous récupérons nos biens et partons à l'assaut de la ville. Nous marchons
quelques pas afin de trouver un tuk-tuk pour nous amener à l'hôtel. Les 30
minutes de trajet nous plongent rapidement dans l'animation de Phnom Penh. Ça
grouille de partout et ça conduit dans tous les sens. Nous arrivons sains et
saufs à l'hôtel, où nous prenons nos quartiers pour cette première nuit ! La
fin de journée sera consacrée à la détente, nous avons eu assez d’aventures et
de trajets pour la journée.
#KezakoTuktuk : moyen de locomotion le plus répandu au Cambodge,
c’est une carriole tractée par une moto généralement de 125cm3, pouvant
contenir 4 touristes ou 10 cambodgiens. Chauffeurs surentrainés pour les 24h du
Mans, vitesse de pointe de 40km/h (en descente et à vide...), climatisation par l’absence de portière.
L’inventivité des Khmers n’a pas de limite, vous pouvez donc voir dans la
circulation un tuk-tuk déménageur (jusqu’à quatre lits), un tuk-tuk marchand de
glace ou encore un tuk-tuk restaurant, etc…
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