dimanche 20 avril 2014

De Bali à Phnom Penh

Premier vol à 6h du matin destination Singapour. Alain se fait arrêter aux contrôles d'immigration, nous ne saurons jamais pourquoi, certainement un contrôle aléatoire. Même si nous sommes sûrs que tout est en règle nous ne faisons pas bien les malins, nous connaissons la réputation des Singapouriens!

Clem découvre une rougeur sur l'intérieur de son poignet gauche, comme une brûlure, associée à une gêne. Nous jouons tous au docteur House, de l'allergie au zona, les pronostics vont bon train. C’est le jeu de la matinée.

Nous avons le temps entre nos deux avions, tellement de temps que nous nous laissons tenter par un cheesecake au Starbucks qui se trouve à l'autre bout du terminal... Et quand nous voyons le "last call" s'afficher nous devons courir pour attraper notre vol, il est bien grand cet aéroport! On aura donc tout vu, même Valérie se dépêcher pour monter dans un avion, d'ici peu on la verra remplacer le pilote.

Nous arrivons à Phnom Penh, sous une douce chaleur. Notre première mission est de faire les visas, nous remplissons les papiers, donnons notre passeport avec une photo, puis faisons la queue au guichet du paiement. Nous ne comprenons pas bien comment cela fonctionne, vu l'attroupement difforme devant le guichet. Puis nous entendons les officiers de l'immigration cambodgienne crier des choses que nous ne distinguons assez mal. Puis soudain, tout s'éclaire, ils énoncent les noms des touristes quand les passeports et visas sont prêts! Il faut ouvrir bien grands les oreilles et essayer de deviner la prononciation de nos noms en Khmer! Ça y est nous récupérons nos biens et partons à l'assaut de la ville. Nous marchons quelques pas afin de trouver un tuk-tuk pour nous amener à l'hôtel. Les 30 minutes de trajet nous plongent rapidement dans l'animation de Phnom Penh. Ça grouille de partout et ça conduit dans tous les sens. Nous arrivons sains et saufs à l'hôtel, où nous prenons nos quartiers pour cette première nuit ! La fin de journée sera consacrée à la détente, nous avons eu assez d’aventures et de trajets pour la journée.




#KezakoTuktuk : moyen de locomotion le plus répandu au Cambodge, c’est une carriole tractée par une moto généralement de 125cm3, pouvant contenir 4 touristes ou 10 cambodgiens. Chauffeurs surentrainés pour les 24h du Mans, vitesse de pointe de 40km/h (en descente et à vide...), climatisation par l’absence de portière. L’inventivité des Khmers n’a pas de limite, vous pouvez donc voir dans la circulation un tuk-tuk déménageur (jusqu’à quatre lits), un tuk-tuk marchand de glace ou encore un tuk-tuk restaurant, etc…







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