mercredi 20 août 2014

Et si nous allions au musée.... de la nouille lyophilisée !!!!



Yokohama : avant-dernière étape. Au prix d'une douloureuse marche sous le soleil japonais qui tape sur nos sacs trop lourds, généreusement alourdis par notre étape à Kyoto, nous rejoignons notre logis.

Nous avons la chance d'être logés dans un appartement particulièrement typique, puisque remis à neuf par Koya, une architecte japonaise, qui occupe les lieux.
Malgré l'absence de lit, l'arrivée dans notre chambre ne nous surprend pas. Nous distinguons les tatamis au sol, parfaitement intégrés au parquet. Nous posons nos sacs et partons découvrir Yokohama. 


Avec l'apparente tranquillité d'une ville de la banlieue de Tokyo, Yokohama est en réalité la deuxième ville du pays. Comment s'en apercevoir ? Les anciens docks on été réaménagés en des lieux conviviaux, qui nous ramènent six mois plus tôt à l'ambiance de Wellington en Nouvelle-Zélande.

Après une rapide planche de sushis, nous allons voir l'attraction locale : le musée de la noodle cup, comprendre le musée de la nouille instantanée. Dernière ce petit sachet qui a sauvé plus d'une fois les repas d'étudiants et les fringales de fin de soirée se cache un produit de haute technologie : après tout, cette invention à même nourri les spationautes en apesanteur !


Quitte à faire un musée sur les nouilles, autant le faire bien. Les Japonais n'y sont pas allés avec le dos de la baguette. A peine rentrés, nous nous sentons minuscule dans une immense salle blanche et lumineuse, où le plafond est certainement à au moins une quinzaine de mètres au dessus de nos têtes. Ce musée est une attraction touristique, ce qui signifie ici qu'elle est surtout destinée -et prise d'assaut- par les touristes japonais.


Des enfants courent dans tous les sens, se défoulent dans un mini parc d'attraction où ils suivent, en passant par des toboggans et filets, le parcours de fabrication des petits sachets lyophilisés... C'est l'occasion de faire également découvrir les nouilles du monde entier, celles du Kazakhstan semblent d'ailleurs jouir d'une bonne réputation. Nous pensions avoir une connaissance assez extensive sur le sujet, mais nous n'avons pas encore tout découvert…



Le musée, c'est aussi, et surtout, une énorme cuisine pour que chacun puisse faire sa propre "noodle cup" : de la customisation de la boîte au feutre au choix du contenu, ce sont des dizaines de personnes qui font la queue, dessinent et composent leur propre recette : il y en aurait près de 5700 combinaisons possibles ! Nous sommes tentés, mais considérons finalement que 2 heures dans une cour de recréation, c'est un peu cher payé pour manger des nouilles en sachet !



Nous poursuivons notre balade en ville, les anciens entrepôts ont également été reconvertis en boutiques tendances, restaurants et bars d'appoint. La plus grande surprise est peut être que malgré que ce soit un jeudi soir, les lieux ne sont que peu bondés ce qui les rend d'autant plus agréables !



Nous finissons ainsi notre journée, nous faisons plaisir dans un restaurant à la cuisine occidentale (oui, c'est péché au pays du soleil levant, mais après tout le bœuf wagyu du burger est japonais !)



Le lendemain, notre hôte nous prépare une surprise bien sympathisé : elle nous a prévus un petit déjeuner tout à fait local. Contrairement à celui du temple de Koya San, nous nous régalons. Au menu, des haricots rouges sucrés, un fruit juteux à souhait, une omelette au contenu indéterminé, avec bien entendu une soupe miso et un bol de riz !

Nous faisons un dernier tour par le Chinatown de Yokohama, l'un des plus grands d'Asie semble t-il, et la découverte des gyozas sauce soja-coco, et nous partons pour notre dernière étape : Tokyo







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