jeudi 26 décembre 2013

Bariloche et la régions des lacs : La Suisse Argentine


Pas évident de prendre le bus pendant 20h après une soirée de Noël plutôt arrosée. C’est donc un peu fatigués que nous arrivons à Bariloche. Ca y est, nous sommes en Patagonie, plus bas sur le globe que l’Australie et l’Afrique du Sud, plus bas encore que nous n’avons jamais été. La Patagonie, rien que ce mot nous faisait rêver, évoquait des images de Florent Pagny grands espaces, contrées sauvages et bout du monde…et nous allons enfin découvrir pourquoi.

Nous sommes en plein cœur de la région des lacs, Bariloche est une jolie ville qui ressemble à la Suisse. Les maisons sont en pierre et en bois, le chocolat est la spécialité du coin et il est possible de trouver des restaurants de fondue. Nous ne sommes finalement pas loin du paysage alpin, sauf que c’est la Cordillère des Andes que nous apercevons de l’autre côté du lac.
Ville de Bariloche
Nous décidons de louer une voiture pour découvrir la route des 7 lacs (« Camino de los Siete Lagos », pour plus d’exotisme), et plus précisement le circuito grande. A l’auberge, nous rencontrons Jessica, une Germano-Américaine, qui ne trouve pas de voiture automatique à louer, nous partons donc avec elle à la découverte de la région. Il n’y a pas de limitation de vitesse sur les routes, nous sommes là pour nous en mettre plein les yeux, rien ne presse, nous nous faisons dépasser par des bus et des camions lancés à toute berzingue.



Le chemin est magnifique, tous les points de vue sont à tomber et nous sommes sous le charme de ce paysage. L’eau est d’un bleu caribéen mais elle vient des glaciers, ce n’est pas vraiment la même température qu’aux Bahamas. Yann se laisse séduire et fait son premier bain du voyage dans un lac. Il en ressort glacé mais ravi de l’avoir fait. L’asphalte laisse place à un sentier de terre qui longe le lac Traful durant 50km. Nous quittons les étendues d’eau pour un paysage rocheux. Nous finissons notre journée après 10h de voiture et plein de belles images dans la tête et dans l’appareil photo.



Après avoir vu les lacs de près, nous avons envie de les découvrir vue d’en haut. Nous partons le lendemain avec Jessica à l’assaut du « Pico Turista », qui, comme son nom ne l’indique pas, est un endroit très peu fréquenté par les touristes – nous ne croiserons qu’un autre couple à son sommet. Le bus nous laisse à un carrefour perdu dans les bois, cela aurait peut-être été malin de nous renseigner au club andin avant de partir, parce que là, nous ne savons pas trop où aller. Nous suivons un couple et nous trouvons un panneau expliquant le parcours, 4h pour arriver au refuge puis 2h pour atteindre au Pico Turista. Nous commençons l’ascension sur un sentier fait de sable ou de petits cailloux à travers les bois. Le temps est idéal, pas trop chaud en ce début de matinée. Le chemin grimpe sec, le paysage devient chaque mètre encore plus beau mais des grosses mouches nous collent aux basques dès que l’on s’arrête. Alors nous tentons de garder notre cadence pour les éviter. Nous arrivons 2h30 plus tard au refuge. Nous soupçonnons celui qui a fait le timing de la rando de ne pas être monté lui-même ou à cloche-pieds.

Le Refugio Lopez


Passé le refuge Lopez où nous nous arrêtons pour déjeuner, nous nous remettons en route. La seconde partie de la rando est rocheuse, et nous devons nous aider de nos mains pour escalader les 400mètres de dénivelé restant. Nous croisons un lac gelé d’altitude, et trouvons la neige, avant d’atteindre le sommet. Du vent, du vent, encore du vent, mais surtout un paysage exceptionnel, surplombant la région des lacs.

Ambiance Tintin au Tibet
Il est déjà temps de redescendre, le bus passe dans 4 heures, nous allons tâcher d’arriver à temps. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation… Jessica trébuche et tombe et rebondit lourdement sur les rochers. Son sac la retient de continuer ses acrobaties, autrement la chute aurait été encore plus douloureuse si elle était tombée 3 mètres plus bas. Sa jambe devient bleue instantanément, son dos lui fait mal, mais au final elle s’en sort bien, et termine la descente sans trop de peine. (Nous la recroisons à El Calafate, où elle est allée l’hôpital. Côtes fêlées et 2 injections par jour pendant 3 jours !).

Grâce à notre balade en voiture entre les lacs, et l’ascension du Pico Turista, nous aurons eu un superbe aperçu de la Suisse Argentine. La Patagonie commence très bien. Prochaine étape, El Calafate. Cela sera peut-être le point le plus austral de notre voyage, mais surtout le point de départ d’autres belles escapades. Mais ici comme ailleurs, tout se mérite, et il nous faudra d’abord passer 27h dans un bus, avant d’arriver à El Calafate pour passer nos dernières heures de 2013.






mercredi 25 décembre 2013

Bolivie : la vidéo !


Les temps forts de nos aventures en Bolivie, maintenant en vidéo ! 


mardi 24 décembre 2013

Escapade de Noël à Colonia - Uruguay

Embarquement à 7H30 pour 1H30 de bateau. Ainsi commence notre journée du réveillon de Noël. Nous avons décidé de passer une journée en Uruguay… Mais pourquoi… Pour avoir un nouveau tampon sur le passeport, découvrir la ville ou pour retirer des dollars ??? Un peu des trois mais notre motivation principale est le dollar. Le calcul étant vite fait nous gagnons 30€ à chaque fois que l’on tire $100, nous rentabilisons notre journée en Uruguay si nous retirons plus de $250.

Alors nous voilà en route pour passer la journée à Colonia del Sacramento, petite ville coloniale. Nous avons rendez-vous avec un guide à la sortie du bateau (inclus dans le pack transport). La guide ne nous emballe pas plus que ça et nous faisons la rencontre de Rachel et John, un couple de Britrish-Australien en voyage en Amérique du Sud avant de quitter Londres pour Melbourne. Nous jouons tous les 4 aux collégiens indisciplinés, la visite passe finalement bien vite, et nous décidons de passer la journée ensemble. Ils arrivent du Brésil et sont également là pour le dollar. Nous prenons les distributeurs d’assaut et nous utilisons toutes nos cartes pour retirer le maximum d’argent. Chaque retrait est limité à $200 ou $300, nous voyons la queue se former à l’extérieur du distributeur mais nous n’avons pas le choix, nous les monopolisons le temps qu’il nous faut ! Une fois les poches pleines, nous décidons de parcourir la ville pour la découvrir un peu plus. Nous louons une voiturette de golf. John nous conduit en bord de mer, où nous pouvons mettre les pieds dans l’eau pour la première fois du voyage. L’eau est brûlante, dommage nous n’avons pas pris nos maillots de bain. C’est un bon moment de rire que nous partageons avec Rachel et John.

Il est temps de reprendre le bateau pour Buenos Aires. Nous nous dirigeons vers calle Florida à notre arrivée vers 17h30 espérant faire du change. C’est dans une rue abandonnée que nous laisse le taxi. Les Argentins ont désertés les rues, les boutiques ont le rideau baissé, il n’y plus un seul arbolito dans la rue… C’est Noël, ils sont tous rentrés chez eux, prêts à faire la fête. Pas de cadeaux de dernière minute ou d’ingrédients manquants, absolument tout est fermé !


Nous retournons à l’auberge, où nous allons passer notre soirée de Noël. Nous avons fêté ce moment loin du froid de Paris, puisque nous étions sur une terrasse par 30° dégustant un barbecue accompagné de bon vin argentin et de nombreux brésiliens. C’est définitivement étrange de passer Noël en short et tongs, pas du tout la sensation d’être au mois de Décembre...





Vous avez déjà voyagé un 42 décembre ?

PS : Oui, il y a peu de photos. C’est pas nous, c’est l’appareil ! Voilà, première (et dernière !) perte de photos… Mais vous pourrez en voir un peu plus sur le blog de nos amis du jour : www.teambrace.wordpress.com





jeudi 19 décembre 2013

Buenos Aires, un effet bœuf !


Un peu engourdis par la grosse vingtaine d’heures de bus, nous arrivons enfin à notre auberge. Nous posons nos sacs, et partons à l’assaut de notre quartier, San Telmo, quartier historico-colonial, pour prendre la température de la ville. Et il fait chaud ! Rien qu’en regardant le plan nous savons que nous allons devoir nous perdre dans la ville pour nous imprégner de la culture argentine et pour découvrir qu’il y a autant de Buenos Aires qu’il y a de quartiers.

Nos premiers pas se font dans San Telmo. Un air du quartier de Gracia (Barcelone) d’après Clem. Populaire, historique et vivant, nous ne sommes pas déçus par nos premiers instants dans Buenos Aires. Nous en profitons pour flâner en cherchant l’ombre dans les rues. Les 37° sans vent sont un peu violents. Nous apprécions les douces couleurs du quartier, les graffitis et l’ambiance méditerranéenne qui y règne.  Le Dimanche à San Telmo, c’est le jour de la foire. Les marchands ambulants envahissent les rues, les groupes de musiques sortent jouer dehors et les touristes affluent. C’est un beau moment et nous tombons surtout sous le charme d’un groupe de musique argentine (note technique, acheter un CD lorsque l’ordinateur n’a pas de lecteur de disque, c’est un grand moment de solitude..).




En plein cœur du micro-centre de Buenos Aires, la calle Florida, la rue piétonne-touristique, sans charme, avec des arbolitos (vous vous souvenez ?) devant chaque devanture de boutique, en quête du change de quelques dollars pour prendre leur commission. Passage obligé pour les touristes, ce n’est définitivement pas l’endroit que nous préférons de la ville. Ce quartier est emblématique pour sa cathédrale, la place du 9 de Mayo et son obélisque.




Au Sud, la Boca, le quartier le plus pauvre, où les touristes sont cantonnés dans une demi-douzaine de rues, et ne doivent pas en sortir. Quartier charmant au demeurant, des vieilles maisons peintes de toutes les couleurs, une atmosphère fort sympathique, et la Bombonera - le stade de foot de la prestigieuse équipe du CA Boca Junior - à deux pas. Pour réparer une fermeture éclair et les chaussures de Clem, nous sympathisons avec un cordonnier qui nous réexplique l’Argentine, manifestement très fier des richesses de son pays ! Dans ce quartier, pas la peine de vouloir y aller à pied, c’est vraiment déconseillé, il reste l’option du bus, ou du taxi.

#PetitAparteSurLeBusABuenosAires : Pour prendre le bus à BA, deux solutions, vous avez de la monnaie sur vous, ou une carte de transport sur laquelle vous mettez du crédit.
Revue des deux solutions : Il n’y a PAS de pièces à BA. Les billets commencent à partir de 2 Pesos (0,15cts en gros), et en une semaine nous avons vu passer à peine 3 pièces. Pas évident d’en trouver 14 de 1 Pesos ! Même en demandant dans les boutiques, personne n’a de pièces ! Bref, pas de pièces, pas de bus, il nous faut une carte. OK, la carte est en vente à la Poste, et dans les Kiosques - sauf que personne ne semble en avoir en stock ! Hasard ou simple coïncidence ? Nous soupçonnons le lobby des taxis qui doit orchestrer tout ce système machiavélique. Vous l’aurez compris, on a pris le taxi. A peine 10 fois plus cher que le bus, rentable !





Au nord, Palermo Soho/Viejo/Hollywood, le quartier bobo-trendy-fashion, avec des jolies terrasses et des jolies boutiques. C’est un endroit riche en couleur, les rues ne se ressemblent pas et l’endroit est paisible. Qu’il fait bon se balader dans ce quartier. Si nous devions retourner à Buenos Aires, nous logerions certainement dans Palermo Soho. Nous sommes tombés sous le charme de ce quartier mais surtout de l’un des restaurants de « parillas » les plus réputés de la ville : le Don Julio.

#QuoiCestDoncLaParilla ? : Des restaurants spécialisés dans la cuisson de la viande, principalement du bœuf, sur une parilla, c’est-à-dire un système très proche du barbecue.

Autant vous dire que la viande argentine n’est pas divine, elle est meilleure encore. Nous y allons deux fois au final, pour être sûr de gouter les meilleurs morceaux. Le boucher argentin doit être l’équivalent local du maître sushi au japon. Pas d’entrecôtes, côtes de bœuf, steak haché, ici c’est ojo de bife, bife de chorizo (aucun rapport avec la saucisse qui pique !), entraña, à croire que les bœufs locaux ne sont pas constitués de la même manière que les européens. Et puis comme le vin argentin n’est pas terrible non plus, ça ne fait pas du tout un repas au top ! Ils ont également un ingrédient secret pour assaisonner leurs viandes, ça s’appelle le chimichurri !

#RecetteSecrèteDuChimichurri : Mixer des oignons, de l’ail, de l’origan frais, du persil frais, du piment puis ajouter de l’huile d’olive et une cuillère de vinaigre de vin rouge. C’est à peine piquant et ça rehausse les viandes délicieusement. Yann en rêve la nuit, ça veut tout dire !

Au Don Julio, lorsque Yann demande un « mechero » (briquet) pour rallumer notre chandelle, le serveur lui apporte un verre de « limoncello » pour accompagner son cheesecake au maracuya. OK, on prend quand même, tant pis pour la bougie ! Merci à M. L., prof de Ferdinand Buisson internationalement connu, pour ses merveilleux cours de prononciation espagnole !

Il y a une justice quelque part, pour compenser tous ces excès, les métros ferment à 22h30. Et comme nous étions à l’auuuutre bout de la ville, la promenade d’1h30 pour rentrer permet de digérer un tout petit peu…



Au Nord de la ville, se trouve le quartier plus chic de la ville, la Recoleta. Nous y passerons rapidement pour rejoindre son point touristique le cimetière. Ça peut paraitre un peu glauque comme ça, mais ce cimetière c’est leur Père Lachaise. La démesure semble être de rigueur, certaines tombes sont surplombées par des dômes de plusieurs mètres de haut, d’autres embellies avec des sculptures représentant leur illustre propriétaire - qui ne devait avoir que très peu d’ego. Le centre d’intérêt majeur du cimetière est la tombe d’Eva Peron, figure emblématique de l’Argentine.


De l’autre côté des docks, le quartier nouveau de Puerto Madero prend place. Des gratte-ciels se joignent aux anciens entrepôts. C’est l’endroit de prédilection des Sureños (habitants de Buenos Aires) qui veulent du vrai luxe sans être trop loin du centre-ville.



Clem pensait voir des danseurs de tango partout dans les rues, mais finalement c’est seulement en tant qu’attraction touristique que nous les avons découverts. Au marché de San Telmo ou à la Boca, ils se prêtent volontiers au jeu de la photo payante, mais ils en oublient presque de danser ! L’accordéon aura eu raison de la patience de Yann et nous n'aurons finalement très peu vu de tango à Buenos Aires.



Voilà le tableau de cette ville où nous avons passé une semaine. C’est une belle découverte avant notre prochaine étape en Argentine : la Patagonie.




mardi 17 décembre 2013

Au clair de la lune, d'Iguazu

Après 22h de bus, nous arrivons à Iguazu. La chaleur écrasante nous donne juste envie de nous poser au bord de la piscine de l’auberge que nous avons réservée. Sauf que la piscine est en réparation et que le Wifi est hors service. Echec ! Nous décidons d’arpenter la ville à la recherche d’une vraie connexion et d’une piscine. Les auberges sympas sont complètes nous atterrissons un peu malgré nous dans une auberge pas très chère. On a payé ce choix de notre corps, au sens littéral du terme, avec une cinquantaine de piqûres sur l’avant-bras pour Yann, et la même chose sur les jambes pour Clem.

Deux jours avant et après la pleine lune, le parc d’Iguazu ouvre ses portes pour une visite exclusive de la « gorge du diable » au clair de lune. C’est bientôt l’anniversaire de Clem, alors nous profitons de cette occasion pour s’offrir cette balade. Nous prenons l’option dîner, et après 24h sans manger nous faisons un carnage honneur au buffet et surtout à notre première parrilla (viande à la braise, prononcez « parictcha », vous suivez ?). Le ventre bien rempli nous nous dirigeons vers le petit train du parc pour monter vers les fameuses chutes. Seule la lune éclaire ce parcours, nous devinons les animaux non loin par leurs cris, nous avons presque l’impression de les déranger ! Vingt minutes plus tard, le petit train s’arrête et nous commençons le parcours d’un kilomètre sur les passerelles au clair de lune. Tout est étonnamment calme, nous traversons des étendues d’eau qui paraissent presque paisibles. Nous nous demandons même si les chutes se trouvent vraiment au bout de ce chemin. Et puis d’un coup, nous nous retrouvons face à cette force de la nature, un débit d’eau délirant, des couleurs magnifiques grâce à la lune. La gorge du diable est impressionnante, elle rejette des nuages de vapeur d’eau qui viennent se déverser sur nous. Nous restons bouche bée face à ce spectacle, nous sommes trempés, et heureux !







Nous vous passons nos mésaventures avec l’hôtel, mais elles nous ont mis de bonne humeur dès le matin. Nous prenons notre bus en direction du parc. Après la mise en bouche de la veille, nous avons hâte de découvrir le reste du parc. Notre arrivée au parc se fait sans encombre, mais c’était sans compter sur Clem qui fait tomber les billets d’entrée tout fraichement payés dans la grille d’évacuation. Pimpampoum.. Une fois récupérés, nous partons en vadrouille à travers le parc. Les vacances d’été des Brésiliens et des Argentins ont commencées, ce qui rend compliqué la visite tranquille des chutes (Quoi ? Nous n’avons pas privatisé le parc pour notre venue ? Diantre !). Des groupes grouillent de partout et le savoir-vivre ne les caractérise pas. Nous sommes loin de la tranquillité nocturne de la veille. Nous explorons tout de même le parc et nous sommes une nouvelle fois éblouis par la puissance des chutes. Nous faisons le chemin supérieur pour avoir une vue plus d’ensemble puis les passerelles inférieures qui nous amènent au plus près des chutes, ambiance publicité gel douche. A tout juste quelques mètres, la force est impressionnante, presque oppressante, mais surtout grisante. Nous en ressortons une nouvelle fois trempés et avec les 35° du jour, nous sommes bien contents de nous être rafraichis.

Nous retournons voir la gorge du diable, de jour cette fois ci, cela reste un endroit fantastique et nous sommes bien contents d’avoir pu la découvrir de nuit, loin de la foule.

La nuit dans l’hôtel ayant été difficile, nous changeons de plan et décidons d’avancer notre bus et de partir le soir même loin des puces de lits. Nous voilà en route pour découvrir la capitale argentine, Buenos Aires !