samedi 2 août 2014

Escale à Hong-Kong : C'est (encore) meilleur entre amis !


Nous voulions découvrir Hong Kong depuis quelques temps déjà. Nous sommes heureux d'y séjourner quelques jours puisque nous y retrouvons Claire, une amie de Yann et Maureen, une de ses anciennes collègues.

C'est toujours étrange pour nous de revenir à des mégalopoles et autres pays développés. Dès l'aéroport, tout semble facile, prendre le train jusqu'au centre-ville est un jeu d'enfant. En 25 minutes, nous rejoignons Hong-Kong Island.


#KezakoHongKong: L'ancienne colonie britannique se divise en trois zones: Hong Kong Island, le cœur historique économique et politique, Kowloon sur le continent, qui lui fait directement face, où la densité résidentielle est la plus élevée, et enfin les nouveaux territoires situés derrière Kowloon, en plein expansion démographique.

Nous sommes directement happés par la foule, nous peinons à trouver notre chemin avec toutes les passerelles, niveaux et sorties différentes. Nous nous lançons dans la moiteur ambiante, nos sacs sur le dos à la recherche du bureau de Maureen. Nous ne nous en sortons pas si mal et nous arrêtons en chemin pour un déjeuner sur le pouce. Nous trouvons les saveurs asiatiques que nous aimons tant, porc aux 5 épices et salade de bœuf, cela nous change du « rice and curry » sri-lankais.


Nos premières impressions de la ville sont bien différentes de ce que nous avions imaginé et surtout bien loin de la propreté et l'aseptisation de Singapour. Les caractères chinois nous entourent, les boutiques de médecines traditionnelles se succèdent les unes aux autres et Hong Kong est extrêmement vallonnée entourée de collines et de verdure.

Nous passons nos trois premières nuits chez Maureen et son coloc Christophe sur Hong Kong Island. Nous découvrons la vie nocturne avec eux... sous la pluie. Il semblerait que nous essuyons la queue d'un typhon... Le quartier de Soho prend vie la nuit, les ruelles pavées et en escalier se transforment en terrasse, ambiance décontractée et festive assurée.


La journée, nous explorons les différents quartiers, tombons sous le charme des tramways locaux, sorte de bus à l’impériale étroits, essayons de décrypter les cartes des restaurants et nous imprégnons du climat chinois qui règne. La modernité des buildings contrastent tellement avec les ruelles un peu sombres remplies de nombreux panneaux en caractère chinois.



L'un des points communs avec Singapour est certainement le nombre de centres commerciaux au mètre carré. Les boutiques de luxe pullulent et à juger par le nombre de sacs shoppings dans les mains des touristes asiatiques, la crise n'existe pas. 


Comme nous arpentons à pieds la ville, nous allons de temps en temps chercher la fraicheur de la climatisation dans ces énormes magasins. Nous atterrissons un peu au hasard au GrEat, un supermarché où tout semble bon, un coup de cœur pour les plateaux de sashimi, tout juste découpés sous vos yeux, les tartelettes aux noix de pécans ne sont pas mal non plus...

L'immobilier à Hong-Kong n'est pas une mince affaire. Les expatriés se retrouvent dans des surfaces minuscules pour des loyers aux prix astronomiques, heureusement certains d'entre eux compensent le manque d'espace avec une terrasse sur le toit, où les diners aux lumières des gratte-ciels sont particulièrement agréables.  Nous rencontrons les amis de Claire, nous apprécions pouvoir mettre des visages sur les personnes dont nous entendons parler à distance, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a l'air bien entourée.

Kowloon sera notre maison pour les trois dernières nuits, Claire habite sur le continent. Nous prenons notre dose mensuelle de Din Tai Fung, nous émerveillons face aux lumières de la skyline d'Hong-Kong Island et arpentons Temple Street où le fameux marché de nuit est rempli de contrefaçons.





Notre escapade hongkongaise est une nouvelle bulle d'oxygène dans le voyage. Nous aimons partager la vie à l'étranger de nos amis, vivre quelques jours dans un cocon et nous l'avouons, simplement se poser dans un canapé.

Mention spéciale à l'organisation locale pour se rendre à l'aéroport. Il suffit d'aller à la station de métro centrale et de faire son enregistrement directement. Nous envoyons donc nos bagages, prenons le temps d'aller déjeuner et de passer embrasser Maureen, avant de monter dans l'airport express qui nous amène à l'aéroport. Pas de queue à faire, pas besoin de se soucier de nos sacs. Tout est sous contrôle... sauf les 4 h de retard de notre avion pour Pékin. Il semblerait que ce soit monnaie courante pour les vols en direction de la capitale chinoise.... Nous n'allons pas nous plaindre c'est notre premier vol retardé depuis le début du voyage !


















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