Cookie poursuit son chemin pour nous
amener à Dunedin (prononcez « Dunideun » - logique). Un petit stop en
chemin pour admirer les « Boulders » de Moeraki. Il s’agit d’énormes
sphères de pierre, entre 50cm et 2m. Vous pouvez chercher l’explication
scientifique sur internet, mais attention, vous ôterez la magie du lieu.
Nous arrivons près de Dunedin sous
une pluie battante. Nous réservons pour l’après-midi une activité gourmande. La
visite de l’usine Cadbury. Nous
n’avons pas gagné le ticket d’or, mais nous voilà partis à la découverte du
monde merveilleux de Charlie et la Chocolaterie. Certes, les machines et le
travail à la chaîne sont moins féériques que dans les univers de Roalh Dahl ou
de Tim Burton, mais nous avons les yeux grands ouverts tout au long de la
visite. Notre Willy Wonka nous régale de chocolats, mention spéciale pour le
chocolat au lait encore fondant, sortant tout juste du « chaudron ».
Cadbury n’est
pas notre chocolat préféré, un peu trop bonbon-gadget. Mais nous avons
découvert le Whittaker’s fabriqué sur
l’île du Nord et son chocolat au lait aux morceaux de miel caramélisés, son
blanc aux noix de macadamia et son noir Ghana 72% de cacao. Nous vous en
aurions volontiers ramené quelques tablettes mais il a déjà dû mal à survivre
quelques heures entre nos mains.
Notre itinéraire se modifie encore au
fil des rencontres. On nous conseille un petit détour par le lac Tekapo, et
nous nous exécutons. Double objectif : progresser à la belotte (Tékapo !)
et aller voir le Mt John, duquel on aperçoit le Mt Cook, pour tester le genou
de Clem, toujours un peu mis à mal par le Roy’s Peak.
L’endroit est superbe, toujours ces
vallées et ces lacs fascinants. Une courte randonnée nous amène au sommet du Mt
John. Nous ne nous lassons pas des vues donnant sur les lacs, surtout si elles
surplombent les lacs.
En repartant, nous passons par
l’église du Good Shepherd (bon berger), toute petite bâtisse de pierre avec vue
panoramique sur le lac, endroit parfait pour un mariage, s’il n’était pas
envahi par les cars asiatiques.
Nous filons faire une petite escale
dans la Péninsule de Bank et le village français d’Akaroa.
#MinuteCulturelleSurAkaroa : Les colons français ont voulu acheter la
péninsule de Bank, sur l’île du Sud, en 1838. Le temps de revenir avec des
colons, en 1840, les Anglais, paniqués de voir cette terre leur filer sous le
nez, avait hissé le drapeau et revendiqué la souveraineté de toute la nouvelle
Zélande, par un traité avec 500 chefs de tribu Maoris. Si nous avions été plus
malins ou rapides, la Nouvelle-Zélande –tout au moins l’île du Sud- aurait été
française…
Au fil de notre parcours en
Nouvelle-Zélande, nous nous sommes aperçus que tout était prétexte au tourisme,
et surtout très bien « marketé ». La ville d’Akaroa n’est pas
française, loin de là, pour autant vous vous baladez rue Lavaud ou Jolie, vous
dormez à l’auberge Chez la mer, vous allez à la Poste ou chez le boucher, et
vous finirez par diner à la Brasserie. Les drapeaux français volent au vent et nous
nous surprenons même à nous sentir un peu chez nous. Les néo-zélandais sont
forts au niveau du tourisme, il n’y a rien à dire et beaucoup de chose à
prendre.
Nous passons une nuit sous le
clapotis de la pluie sur le toit de Cookie, nous décidons naturellement de ne
pas prolonger la découverte de la péninsule sous l’eau et partons chercher du
beau temps à Christchurch.