Notre vol de Santiago part le 5
Février à 23h20 et dure 13h, autant vous dire que nous sommes tellement
habitués à nos vingtaines d’heures de bus que nous ne redoutons absolument pas
ce trajet. Les fuseaux horaires ne sont pas vraiment avec nous dans ce sens et
nous arrivons le 7 Février à 4h30 du matin en Nouvelle-Zélande.
A peine le pied posé en dehors de
l’avion, nous ressentons déjà le dépaysement et l’excitation nous gagne. Nous
avons entendu parler de la rigidité des douanes Néo-Zélandaises et ils nous posent quelques questions sur nos derniers mois. Enfin de compte ils sont super
sympas, ils nous nettoient même nos chaussures (question d'hygiène, il paraît) ! Ils sont surpris que nous ne ramenions aucune peau de pingouins, bonnet péruvien, fœtus
de lamas séchés ou autres souvenirs de nos trois mois en Amérique du Sud.
Notre mission - si nous
l’acceptons - est de découvrir Auckland en une journée tout en résistant au
décalage horaire ! 8h du matin nous sortons de l’auberge, baskets aux
pieds et lunettes de soleil en place. C’est pourtant sous le crachin breton (après tout nous sommes dans le Commonwealth de la Grande-Bretagne) que nous parcourons la ville. Nous arpentons le city center, puis le port, où nous sommes happés par l’arrivée des ferries
amenant les habitants de la baie au travail. Nous nous sentons bien dans cette
ville, nous manquons juste de nous faire écharper par un bus au moment de
traverser la rue. On oublie vite que le sens de conduite est inversé, et qu’il
faut donc regarder de l’autre côté de la rue.
#KezakoAuckland :
30% de la population du pays est concentrée dans cette ville, pour autant elle
semble à taille humaine. Les gratte-ciels de Deloitte, PWC, HSBC,
etc. côtoient des maisons plus charmantes les unes que les autres.
C’est une ville aérée, où il fait bon se promener, ouverte sur une baie,
non sans rappeler celle de Sydney.
Notre balade nous amène au quartier Parnell, le Notting Hill d’Auckland, nous sommes sous le charme de l’ambiance qui y règne et des boutiques de mobiliers qui s’y trouvent (comment ça, c’est compliqué de faire entrer un canapé dans son sac à dos ?).
Afin de mieux nous imprégner de la
culture, nous passons quelques heures à l’Auckland Museum. C’est comme si une
dizaine de musées étaient concentrés dans un seul. La culture Maori est mise à
l’honneur, mais aussi la géologie avec l’histoire des volcans et la simulation
d’une éruption dévastant Auckland - ressentie depuis son salon, puis nous traversons une collection
d’animaux empaillés et vivants, et enfin un étage consacré aux différentes
guerres. C’est un musée dense, mais extrêmement bien fait. Tout est mis en scène
de manière ludique et simple. Nous sommes enfin prêts à attaquer notre périple.
Auckland est une vraie mine d’or de
restaurants, de toutes sortes, notre choix se porte sans l’ombre d’un doute sur
des rotis malais. Non, ce n’est pas
de la viande de bœuf (ni des gigoneaux), mais des sortes de crêpes que l’on mange avec une purée
de lentilles et de la sauce piquante. Nous goûtons aussi des brochettes satay,
un mi-goreng et nous finissons par un roti
tissue, sorte de crêpe montée en coiffe bigouden ! Le patron du
restaurant est surpris des quelques phrases de Yann dans sa langue. Il lui
avouera même que PetitQuéré connait plus le pays que lui. C’est un avant-goût de ce continent que nous rejoindrons dans quelques mois !
En attendant, partons à la rencontre
des Kiwis. Oui, c’est ainsi que se surnomment les habitants de
Nouvelle-Zélande, en référence à l’oiseau local. A ne (surtout) pas confondre
avec les kiwi-fruits, qui se mangent à la petite cuillère.
Objectif atteint, nous allons enfin nous coucher, demain nous récupérons notre van qui nous mènera aux confins du pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire