Nous nous réveillons aux aurores, non
par la faute du van qui s’avère confortable mais probablement par notre horloge
interne, qui n’est pas encore sur le bon fuseau horaire. Nous prenons un bon
petit-déjeuner, essayons notre première douche à pièce. Insérez 2 dollars,
courez sous la douche pour bénéficier de vos 5 minutes d’eau chaude et
profitez !
Cookie nous emmène à Rotorua, ville
nationalement connue pour son activité volcanique, ses sources thermales et son
odeur de dioxyde de soufre (comprendre : alerte généralisée à l’œuf
pourri).
Nous visitons le village de Whakarewarewa,
village Maori traditionnel et en apprenons davantage sur les coutumes locales.
Situé dans une zone géothermique très active, notre guide Maori nous explique
qu’ils font cuire leurs légumes directement dans l’eau (chou-fleur/brocolis,
plongez les dans l’eau, c’est cuit – le fast food le plus efficace du monde) et
que leur four vapeur creusé dans le sol – 350 degrés – permet de recevoir 150 convives à la fois.
Nous goutons du maïs cuit dans la source – parfait !
Nous assistons à un spectacle
traditionnel, où des Maoris exécutent leur fameux « Haka ». Autant
vous dire qu’aussi sympathiques qu’ils se soient montrés avec nous, ils
n’avaient pas l’air commodes… Pas vraiment envie d’échanger quelques
« chandelles » rugbystiques avec eux !
Notre deuxième nuit est encore plus
précaire que la précédente, nous adoptons le rythme des poules. Notre cuisine
s’améliore, Clem se lance dans un poulet sauce lait de coco-curry, nous
oublions que nous habitons dans une fourgonnette… Sans électricité, nous nous
couchons avec le soleil, et nous réveillons au lever du jour.
Nous filons, aux aurores, au parc de Wai-O-Tapu (prononcez Ouais, oh,
ça pue !) pour nous balader à travers les cratères et piscines naturelles,
aux couleurs extraordinaires de souffre, de silice, d’arsenic... Plus que nul
par ailleurs, cette activité géothermique nous rappelle combien la Terre est vivante.
Nous assistons à l’éruption du geyser « Lady Knox », qui projette son
eau à 20 mètres du sol. Nous repartons dans la ville, où nous croisons
régulièrement quelques bains de boue bouillonnants, des fumées s’échappent des
bouches d’égout, vraiment impressionnant !
Nous faisons un petit détour par le
Polynesian Spa, où nous profitons des sources chaudes. Les bassins vont de 38 à
42 degrés, parfait pour nous détendre avant les eaux froides que nous aurons le
lendemain.
L'odeur de l'oeuf pourri est le H2S (Sulfure d'Hydrogène). C'est un gaz très toxique. On le trouve aussi dans les zones d'algues vertes en Bretagne.
RépondreSupprimerBiz