lundi 17 février 2014

En route vers le Kayak… ou pas !



Le chant du coq précède le réveil, pour autant ni l’un ni l’autre ne nous donnent la force de nous lever. Nous nous rendormons et décidons d’aller au deuxième départ de Kayak. Nous levons le camp, prêts à pagayer, le départ se trouve à Marahau à quelques kilomètres. Nous suivons les panneaux et nous nous retrouvons sur une route de montagne interminable, l’heure tourne, les virages aussi et nous arrivons à… Takaka de l’autre côté de la baie. Départ de Kayak loupé, demi-tour pour retrouver notre route de montagne. Et nous revenons au point de départ - enfin presque, dans ce sens-là nous voyons le panneau nous indiquant le bon chemin. Echec !

Nous réservons notre sortie Kayak pour le lendemain matin et nous nous promettons de ne pas faire les flemmards pour profiter de la journée !
Nous allons à l’office de tourisme local pour planifier notre journée de marche dans le parc national Abel Tasman. Une demi-journée de libre ? Sans hésiter, Clem réserve un saut en parachute… dans 40 minutes !



Nous filons vers l’aérodrome et commençons à attendre que son tour vienne. Le stress s’installe doucement en voyant les autres s’envoler et redescendre. Yann ayant déjà tenté l’expérience en France, seule Clem se prépare à découvrir cette nouvelle sensation.

Ca y est, c’est son tour, elle met sa combinaison, son harnais et fait connaissance de son Cameraman Matthew et de son moniteur Kevin. Ce dernier est Canadien et parle un bon français de là-bas ! Entre l’accent franco-québécois et l’accent anglo-Néozélandais, il n’y a pas grande différence, Clem n’y comprend rien. Le coucou s’envole, il faut 15 minutes pour atteindre les 13 000 pieds (4kms). Les paysages sont splendides, la mer d’un côté, les montagnes de l’autre. La montée se fait dans une ambiance détendue et c’est donc presque sereine que Clem se retrouve les pieds dans le vide. Argh, finalement si près de sauter, il y a comme un truc qui dit que c’est totalement contre-nature, fou et que c’est… maintenant !



Wahou, ça y est, elle vole, elle touche du doigt le rêve d’Icare, se laisse tomber, lâche prise et profite. La chute libre dure presqu’une minute pendant laquelle, l’adrénaline grimpe à toute allure, c’est tout simplement à couper le souffle, grisant. Le parachute s’ouvre (c’est déjà fini ?!), il est temps de profiter du paysage. 5 minutes à enregistrer mentalement des milliers de photos. L’atterrissage se fait en douceur, Clem tombe sur ses deux pieds. Easy.

Pas peu fière de cette expérience, elle peut dire qu’elle l’a fait. Comme quoi certaines journée sont remplies de surprises et cachent des moments mémorables ! 









2 commentaires:

  1. Trop courageuse!!!!! Moi aussi j'aimerai bien que la vie soit un long week-end, mais faut croire que c'est pas si simple que ça, hehe!

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