La première journée de découverte est dédiée à une journée à proximité d'Hiroshima, sur l'île de Miyajima. Élue dans les trois lieux les plus saisissants du Japon, nous n'allons pas tarder à découvrir pourquoi...
Nous débarquons du bateau, et tombons nez à nez avec des faons, biches et petits cerfs... Supposément descendants de dieux, ils sont tellement bien traités par les locaux qu'ils n'ont plus de crainte de l'homme... Ils se baladent parmi les touristes, chipant au passage ce qui leur semblerait comestible, y compris tickets, plans et autres feuilles passant à proximité ! Attention à vos papiers !
Nous nous dirigeons vers le O-Torii,
un grand portail vermillon qui semble flotter sur l'eau, à marée haute. Bâti au
VIeme siècle (et rebâti 7 fois depuis), la marée basse dévoile qu'il repose de
son propre poids sur le sable (60 tonnes, beau bébé). Nous profitons de
l'atmosphère et des sanctuaires aux alentours pour prendre un peu notre
souffle, la seconde partie de la journée s'annonce un peu moins calme.
"Celui qui n'a pas monté le Mont
Misen n'est pas vraiment venu à Miyajima" dit le proverbe local. Mais il
ne précise pas comment, une liaison par deux téléphériques consécutifs
déversant maintenant des flots de touristes au sommet. Dans le doute, nous
prenons notre courage, et décidons d'emprunter le vrai chemin....
De 1h30 à 2 heures de randonnée annoncée, c'est sans compter sur notre entraînement intense depuis 9 mois. Le chemin est court, mais est presque uniquement constitués de marches. Ça fait étrangement écho à notre première montée du voyage, au Machu Picchu. Cela n'est toujours pas une promenade de santé, si le temps est clément, il fait terriblement chaud et nous sommes partis sans eau. Bien entendu nous ne croisons que très très peu de touristes sur notre chemin, la voie du téléphérique étant de loin préférée...
De 1h30 à 2 heures de randonnée annoncée, c'est sans compter sur notre entraînement intense depuis 9 mois. Le chemin est court, mais est presque uniquement constitués de marches. Ça fait étrangement écho à notre première montée du voyage, au Machu Picchu. Cela n'est toujours pas une promenade de santé, si le temps est clément, il fait terriblement chaud et nous sommes partis sans eau. Bien entendu nous ne croisons que très très peu de touristes sur notre chemin, la voie du téléphérique étant de loin préférée...
Nous vainquons cette nouvelle étape
en une petite heure, non sans avoir laissé quelques litres de sueur derrière
nous… La vue surplombe l'île, nous apercevons Hiroshima et le O-Torii vermillon
qui semble minuscule vu avec 500 mètres de dénivelé...
Nous ménageons nos cuisses bien
échauffées et redescendons par la voie des airs... Nous croisons la queue du
téléphérique qui n’en finit pas, les touristes mettront autant de temps qu'en
montant à pied, les souvenirs et la suée en moins !
Nous poursuivons avec la spécialité
locale, l'huître d'Hiroshima, au barbecue s'il vous plait, avec un filet de
sauce soja et de citron (à essayer chez vous !). Nous complétons par un bol de
nouilles pour reprendre des forces, et il est temps de repartir vers notre hôtel.
Notre aventure culinaire continue le
soir même, nous nous lançons au hasard.... Nous décidons de pousser les portes
des restaurants qui nous inspirent, même si ni la carte, ni les tenants ne
peuvent nous aider. Nous goûtons des gyozas chez un chef star de la région
(tous les joueurs de l'équipe de baseball d'Hiroshima semblent avoir dédicacé
son mur), bloquons pour nous faire comprendre dans un restaurant de poisson,
découvrons une autre spécialité à base d'aubergine et de tomate, et continuons
avec un okonomiyaki (plus facile à manger qu'à retenir - le pancake local à
base de soja, choux, œuf, porc, crêpe,....), et terminons par une touche sucrée
avec un mini cheesecake au lait de soja...
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