Notre visite de Kyoto se poursuit avec l'exploration de la
forêt de bambou d'Arashiyama. Nous retrouvons Edouard assoupi dans le train et
nous cherchons la célèbre bambouseraie. Nous nous perdons dans une forêt de
cèdres à travers les temples et nous arrivons enfin dans une allée bordée de
bambous derrière des palissades.
Nous soupçonnons les néo-zélandais d'avoir donné des conseils
de marketing touristique aux japonais. L'endroit est calme et beau mais très
petit et un peu survendu... Rien à voir à coté de la bambouseraie près de
Montpellier ! Cependant, voir des japonaises habillées en kimono dans ce paysage apaisant rend hors du commun !
La chaleur est écrasante et nous succombons à l'envie de
manger une glace, nos choix se portent sur un cornet sésame noir/tofu soyeux et
un granité au Yuzu... Des goûts bien originaux et bons !
Kyoto ne serait pas Kyoto sans ses temples et ses quartiers
anciens. Nous ne pouvons délibérément pas éviter ces endroits. Nos yeux sont un
peu trop remplis d'images de temples, nous passons donc rapidement cette étape,
et nous perdons dans les ruelles charmantes de la vieille ville. De nombreuses Japonaises déambulent en kimono et se prêtent au jeu des photos avec nous - ou
pour nous. Nous avons parfois l'impression d'être au début du 20ème siècle,
avec toutes ces tenues traditionnelles, puis la modernité se rappelle à nous
quand les jeunes nippones sortent leurs téléphones, prennent des photos et
pianotent des SMS. Le contraste japonais à encore frappé.
Au détour d'une jolie ruelle, considérée comme la plus belle
de Tokyo, nous croisons deux geishas. Ce ne sont pas des vraies, mais des Japonaises en session photos déguisées comme les célèbres femmes de
divertissement. Nous trouvons cela magnifique, irréel. Nous profitons de cet
instant hors du temps.
Nous continuons l'exploration de la vieille ville ou les
boutiques touristiques et culinaires font rage. Nous n'avons rien acheté depuis
10 mois, aucun souvenir mis dans nos sacs, alors là, c'est le drame. Nous avons
envie de tout acheter, de ramener des tonnes de choses et de goûter aux plats,
gâteaux et autres mets étranges... Nous repartons avec quelques achats sous le
bras, ça va être facile avec nos sacs!
Nous continuons notre balade en passant par la célèbre rue
des geishas, il est généralement difficile de les apercevoir, nous sommes donc
surpris quand nous voyons une de ces jeunes demoiselles se frayer un
chemin pour rejoindre son lieu de travail. Elle avance aussi discrètement et
rapidement qu'elle le peut, mais elle est malheureusement l'objet de tous les
regards et de toutes les photos des touristes. Encore un moment hors du temps.
Nous rejoignons Édouard pour un dîner dans la petite ruelle de ponto-cho où des dizaines de restaurants proposent une cuisine un peu gastronomique. Nous optons pour des menus dégustations, nous goûtons au tofu maison, à quelques sashimis et tempuras, au yuba (la peau de tofu) puis nous nous délectons d'un sukiyaki et faisons passer le tout avec une petite glace au thé vert!
#KezakoSukiyaki : Un bouillon à la sauce soja, des petits légumes et des
tranches fines de bœufs de Kobé mijotent sur un feu au centre de la table. Il
faut normalement tremper la viande et les légumes dans de l'œuf cru avant de les
déguster. Nous la jouons plus européens en versant nos œufs dans la marmite
pour les cuire. Nous avions déjà goûté à Singapour et nous sommes toujours
aussi convaincus! Dé-li-cieux!
Dernière nuit dans la charmante ville de Kyoto, un coup de cœur pour cette endroit ou modernité et tradition se mêlent, ou les balades sont agréables. Seul bémol, les transports en communs pauvres et compliqués... Heureusement qu'on a des pieds!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire