Après notre aperçu de Hong-Kong, notre mission, si nous l’acceptons, est de découvrir la capitale chinoise en 70 heures. Pourquoi 70 heures ? C’est le temps de notre escale avant le Japon, et la durée maximale pour éviter de devoir payer un onéreux visa…
Après 4 heures de retard (aille, plus
que 66 heures sur place !), notre avion finit par atterrir. Nous nous
apercevons instantanément de l’immensité du pays. Au bout de 15 minutes à bord
de la navette de l’aéroport, nous pensions arriver en ville…Que nenni !
Nous n’avions que changé de terminal…
Une fois en ville, les taxis nous
accueillent comme des bons pigeons… touristes. Après avoir essayé de nous faire
croire que leurs compteurs étaient cassés ou hors-service – bref qu’il était
trop tard pour faire une course régulière - nous en trouvons un qui daigne nous
prendre…sans savoir où aller. Nous avons dû le guider avec l’impression papier d’une
page GoogleMap jusqu’à l’hôtel (non, son joli téléphone tout neuf supra
connecté avec GPS ne pouvait pas nous aider...). Et pour en arriver là, il a
fallu se prendre une avalanche d’insultes en chinois (du moins, ça y
ressemblait fortement, parce qu’il parlait fort, tout seul, et de manière
passablement énervée), pour avoir insisté qu’il nous dépose à destination, et
non pas qu’il nous jette sur le trottoir avec un peu crédible « C’est par
là », alors que lui-même ne savait pas où aller…欢迎 ! (Bienvenue !)
Nous n’avons que deux jours sur
place, alors il ne faut pas traîner ! Nous partons dès le lendemain matin pour
une petite randonnée sur la Grande Muraille – après tout elle fait près de 6700
km, ça serait trop bête de n’en voir qu’un point !
Nous optons pour la
facilité, une excursion nous emmène à près de 3 heures de route de là, à
Jinshanling. Trois heures de marche sur la muraille (et seulement 6 kilomètres)
plus tard, nous rejoignons Simatai, en suivant 22 tours de garde, établies le long
des crêtes… Autant vous dire que ça grimpe dur, et que nous n’avons pas monté
autant de marches depuis le Macchu Picchu, la première merveille du monde
visitée au début de notre voyage, et qui fait un bel écho à celle-ci.
A perte de vue, la muraille s’étend,
nous nous rendons à peine compte du travail titanesque, sur 2000 ans, qui a été
nécessaire pour protéger la Chine des invasions mongoles… Nous sommes
impressionnés et émerveillés par ce que nous voyons. Même en étant sur un
tronçon moins visité de la muraille, nous devons jouer de ruses pour éviter les
touristes locaux souhaitant à tout prix être sur nos photos !
Nous finissons la journée en
découvrant les premiers hutongs de la
capitale à Naxiuoulang. Les ruelles sont
remplies de touristes et de pékinois, les boutiques jouxtent les stands de
nourritures, où les mets sont plus étranges les uns que les autres. Nous
essayons de nous frayer un chemin à travers la foule.
Nous décidons de tenter
l’aventure en prenant le métro pour rentrer à notre hôtel. L’écran pour acheter
nos tickets n’est pas sans rappeler les interfaces de jeu vidéo, il nous faut
bien quelques instants pour comprendre comment ça marche. Une fois dans le
wagon, il faut jouer des coudes, surtout pour sortir… Malheureusement pour les chinoises
pressées, leurs mentons arrivent à peu près à nos épaules, et ils se retrouvent
parfois un peu malmenés quand elles ne sont pas disciplinées.
#KeazakoHutongs : Ce sont des ensembles de ruelles étroites formant
les anciens quartiers. A chaque coin de rue se trouvent des toilettes publiques
où il ne faut pas chercher d’intimité, il n’y a pas de portes et tout le monde
fait ses besoins les uns en face des autres. Sym-pa !
Notre soirée est dédiée à la
découverte d’un plat local, le « Peking Duck » alias le fameux canard
laqué ! Où mieux le découvrir que dans sa ville de naissance ? On ne
s’étendra pas trop dessus, mais grosso
modo nous préférons notre recette familiale.
Nous finissons par un bar branché, où il faut être membre pour rentrer... tellement sélectif qu’il en est vide. Il faut une carte de membre pour que la porte s’ouvre… Mais à force de la pousser (comment savoir ?), les barmans nous ouvrent la porte, et acceptent de nous montrer leurs talents… Ils devaient trop s’ennuyer, heureusement que nous sommes arrivés !
Le lendemain est une longue journée :
Nous filons le matin vers le Palais d’Eté. Il semble que nous ayons eu la même idée
que 50 000 Chinois ce jour-là, également en visite de leur pays ! Nous
apprécions la vue sur le lac et les bâtiments anciens, mais la foule plus dense
qu’à Eurodisney aura raison de notre motivation…
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