La route qui nous emmène au Chacaltaya |
Personne ne voulait faire le
Chacaltaya ce jour-là. Il semble que nous étions les deux seuls touristes
motivés pour aller voir ce qu’il se passe à 5400m. Nous arrivons à motiver un
Français qui était avec nous sur la route de la mort pour créer un groupe et
diviser les frais.
Après avoir servi de guide au guide pour trouver l’auberge de notre compagnon de route, nous filons vers le Chacaltaya. Nous partageons quelques « salteñas » en espérant qu’elles ne nous filent pas un sale ténia.
Au bout de quelques minutes, nous quittons La Paz et El Alto, la ville qui surplombe cette première sur l’Altiplano, et avons l’impression d’avoir roulé 3 jours, tellement nous nous sentons isolés. 1h30 de route défoncée, à flancs de montagne, nous ne sommes pas très rassurés dans la Toyota de notre guide. Aujourd’hui, pas de touristes. Lorsque le guide nous dépose, un épais brouillard nous enveloppe, ne nous laissant même pas entrevoir le sommet. Nous partons d’un pas décidé sur un chemin de pierres cassées et de neige, et rejoignons ce que nous pensons être le sommet. Quelque chose cloche. Un coup de vent dégage un peu de visibilité, et nous apercevons un autre sommet à quelques centaines de mètres. La station météorologique atteinte, nous ne voyons pas comment aller plus haut. Nous sommes à 5395mètres, l’effort physique coûte (mauvaise idée le sprint final entre mecs…), mais c’est loin d’être insurmontable. Un dernier coup de vent découvre une partie de ce que nous étions venus chercher, c’est-à-dire un point de vue sur toute la région. Nous ne verrons que les villes alentours et leurs lacs, mais c’est suffisamment éblouissant pour ne pas nous faire regretter la balade !
Un bref passage par La Paz, pour
attraper un sandwich, nous voilà repartis à la découverte del Valle de la Luna. Nous attendons un minibus local pour
éviter les circuits hors de prix des agences. Nous passons par un La Paz moins
touristique, les maisons sont plus belles et plus grandes les unes que les
autres. La différence avec les immeubles du centre-ville est saisissante, mais
après avoir passé la matinée aux abords del Alto (banlieue très populaire), on
se rend vraiment compte des disparités entre paceños. Clem profite du voyage pour discuter avec une jeune maman
bolivienne de la France, de la Bolivie et des coutumes des deux pays.
30 minutes plus tard, nous arrivons à
la Vallée de la Lune, une fois l’entrée payée, nous sommes livrés à nous même
dans un parcours fléché. Aucune explication sur le pourquoi du comment !
Merci Wikipedia ! Le paysage est réellement lunaire une balade de 45
minutes est largement suffisante dans ce paysage.
Nous reprenons un minibus
pour retourner boucler nos sacs…. Après 5 jours à La Paz, nous allons de
nouveau passer la nuit dans un bus pour rejoindre, la capitale culturelle de la
Bolivie, Sucre (prononcez « Soucré »).
Clémence, la seule globe-trotter qui pose comme une star sur les photos à 5000m d'altitude... normal, quoi!
RépondreSupprimerJe crois que y a une erreur dans le texte, les péruviens vous poursuivent et un Lima a remplacé un La Paz...
Heureusement qu'il y en a une qui suit ! Merci Bland' !
RépondreSupprimerJe l'avais également lue cette coquille .... !
RépondreSupprimerC'est agréable de vous voir si joyeux malgré les épreuves que tu fais subir à ta femme. Peut être les effets de l'altitude !
RépondreSupprimerJe me suis dit que je ne devais pas tenter le diable avec Marie pour obtenir le même résultat avec elle. J'ai donc privilégié un resort sur l'Ile à Maurice pour notre tour du monde à nous, qui ne durera que 7 jours celui-là. Hasta Luego