lundi 5 mai 2014

Puerto Princesa : l'histoire de Sophie, des niks-niks, d'un halo-halo et d'un voleur...

Après une courte nuit (départ à minuit de Singapour, arrivée à Manille à 4h), nous filons directement sur l’île de Palawan, plus précisément à Puerto Princesa, sans passer par la case Manille.

Dans la salle d’embarquement pour Puerto Princesa, nous sommes bien loin de la cité futuriste qu’est Singapour. Ici, pas d’écran, mais de temps en temps, le personnel montre un panneau, c’est alors la course à l’embarquement ! A voir l’attitude des locaux, il n’y en aura pas pour tout le monde (même si l’avion est à moitié vide, in fine !)… Pour permettre à une dame de passer, Yann recule légèrement son chariot dans la file, déjà longue derrière lui. La dite-dame n’en profite pas pour passer, mais pour s’insérer ! Cela ne choque personne, à peine nous même à vrai dire (on nous avait déjà fait le coup à l’aéroport de Kathmandu), mais ça reste surprenant !


Objectif de la journée : retrouver notre amie Sophie, en vacances à Puerto Princesa… nous nous apercevons que nous nous rejoignons à deux hôtels différents (pratique !), puis nous trouvons enfin… Six mois ont passé, quel plaisir de retrouver un visage connu ! Il y a tant de choses à dire que nous ne savons même pas par où commencer… il semble qu’il y ait une courte période de rodage pour retrouver son environnement « d’avant », même pour ses plus proches amis !


Nous passons l’après-midi à papoter autour de mango lassi, et nous nous dirigeons en début de soirée vers Baywalk -la promenade des anglais locale- où s'alignent les food stalls, étals où chacun propose de faire griller la pêche du jour. Nous en examinons le contenu, restent sur le banc de touche les poissons qui pataugent dans des glaçons fondus et ceux où les mollusques sont molassons... Nous y partageons finalement un calamar et un poisson inconnu au bataillon, avec une simple sauce soja-citron, exquis ! C'est bon, mais c'est léger…

Nous retrouvons deux amis de Sophie rencontrés pendant son excursion en bateau sur l'archipel des Bacuit, entre Coron et Palawan. Ils nous vantent largement les mérites de l'agence Nativ Expliration gérée par une française sur place, nous irons peut être voir quand nous serons à El Nido... A suivre.


Le lendemain, nous partons vers une plage en périphérie de Puerto Princesa. Au bout d'une heure et demi, nous mettons les pieds sur une jolie plage à l'eau cristalline. Seuls des pêcheurs et quelques enfants nous entourent, nous doutons sérieusement que notre chauffeur nous ait emmené au bon endroit ! Nous en profitons, allons nous baigner... Très vite, nous sentons des petites piqures, comme de très légères décharges électriques, qui nous poursuivent même lorsque nous sortons de l'eau... Sur la plage, des petits moucherons nous assaillent. Nous résistons un peu, puis nous rendons à l'évidence : notre pire ennemi de Nouvelle-Zélande vient de nous retrouver, les sandflies sont là ! Ce sont des dizaines de piqures que nous avons sur le dos, les cuisses et les bras, mais qui fort heureusement ne nous démangent pas - contrairement à leurs cousines maoris ! (Note de quelques jours plus tard : en fait, si. Elles démangent à retardement, et il y en a plus d’une centaine sur chacun de nos corps.  On ne vous raconte pas comment nous avons jonglé pendant la semaine qui a suivi…).


Dernière soirée avec Sophie, qui nous invite dans un bon restaurant de l'île, soit disant à influence française. Du calamar séché au halo-halo, en passant par le riz adobo (porc/poulet et sauce à base de soja et d'épices), nous n'y trouvons pas vraiment de rapport avec le bœuf bourguignon !

#halo-halo : Quand le serveur nous l'explique, nous comprenons que c'est une sorte de café gourmand. Quand nous le recevons, il n'y a pas de café, mais de la glace pilée qui baigne dans un sirop avec des morceaux de gélatine, le tout surplombé par une boule de glace et un morceau de flan. Vous n'osiez l'imaginer ? Ils l'ont fait.


Notre visite de Puerto Princessa se termine le lendemain matin, nous partons sans Sophie pour El Nido... Et réalisons que quelqu'un est parti avec les tongs de Yann, en lui laissant les siennes, 3 pointures et 10 000km de plus au compteur ! Le pied ! 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire