jeudi 15 mai 2014

Direction Cebu, puis Malapascua, toujours en chantant.

Grand moment de l’aviation avec Cebu Pacific Airways : au milieu du vol, les hôtesses lancent un blind test ! Elles chantent, les passagers doivent deviner le titre et l’interprète des chansons, et gagnent des petits cadeaux. Nous n’y croyons pas au début, nous demandons ce qu’est cette agitation soudaine… C’est une intéressante façon de passer le temps ! Autant vous dire que la musique est assez proche de la soupe de vermicelle, ambiance chansons d’amour du début des années 90. Un peu comme si Céline Dion interprétait tout le répertoire philippin.

Nous mettons les pieds à Cebu, et découvrons le Sugbutel. Croisement entre un hôtel et un bateau, vous prenez le pire des deux, vous secouez bien fort et vous passez une nuit curieuse. C’est tout l’étage d’un immeuble qui est rempli de lits superposés, façon cabines de croisière. Pas de cloisons entre les « chambres », c’est comme un open-space du logement. On récupère un drap-housse et une mini-couverture, et c’est parti pour l’aventure. Sur les lits du dessous, des petits rideaux coulissent pour un peu d’intimité, et surtout pour masquer la lumière « plein phare » du plafond, 24h/24h. Bonne chance pour dormir sur les lits du dessus, sans rideaux (mais 1€ moins cher..) – heureusement nous étions prévenus !

Sur la recommandation des Belges rencontrés un peu plus tôt, nous entrons dans les profondeurs de Cebu pour aller chercher un restaurant végétarien bien dissimulé dans une maison… Nous arrivons dans un salon, c’est le restaurant à domicile. Les plats sont travaillés pour donner l’illusion de manger de la viande, nous mangeons ainsi des chicken nuggets- sans chicken évidemment-, des brochettes de viande à base de tofu, et finissons avec un chawarma incroyablement bon, où du seitan donne l’illusion de la consistance de la viande. Avec un peu d’imagination et beaucoup de travail, la cuisine végétarienne peut être attrayante !





Le lendemain, nous prenons un bus local, étonnamment confortable pour rejoindre Maya en 5 heures, et l’île de Malapascua après une courte traversée en bateau. Aussitôt les pieds sur la terre ferme, nous bataillons pour avoir une chambre correcte à un prix qui l’est également, et trouvons notre bonheur. C’est également le moment de faire la connaissance d’Albert, Singapourien qui organise des « day of happiness » (jours de bonheur) dans des endroits pauvres des Philippines. Nous le recroisons dans une ruelle du village derrière la zone touristique du front de mer, et nous joignons à lui pour chanter au karaoké local.

Le karaoké local, c’est un type qui met sa télé dans la rue avec tout un catalogue de chanson. C’est l’activité du soir pour les enfants, et nous nous prêtons pour pousser la chansonnette. Nous choisissons notre chanson – ça sera Wonderwall d’Oasis – et découvrons la vraie difficulté : la musique d’accompagnement est loin de la partition originale, c’est plutôt un fichier électronique, comme un synthé qui jouerait 16 notes… Nos talents de chanteurs n’étant pas vraiment le point fort de nos CVs, Albert nous révélera son secret : Pour avoir un bon résultat au karaoké, il ne faut connaître que deux ou trois chansons, mais bien les travailler et faire tout le temps les mêmes… C’est surement pour cette même raison qu’il interprétera  deux fois « My heart will go on ». Merci Céline. 




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