vendredi 2 mai 2014

#Gueststar Alain : De Phnom Penh à Singapour, ou du chaos au carré…

Phnom Penh, vendredi soir 2 mai : la circulation déjà « difficile » dans la capitale Cambodgienne est quasiment gelée… les énormes manifestations du 1er mai  ont fait pousser chevaux de frises, cars de CRS et brigades de « robocops » dans tout le centre ville…

Phnom Penh, samedi 3 mai, 6 heures du matin : nous quittons PSE avec émotion, les élèves arrivent déjà, plein de dynamisme, les apprentis pâtissiers nous ont préparé une pleine boite de leurs délicieuses viennoiseries … Les deux tuk-tuks sont ponctuels et nous plongeons à nouveau dans cette ville si difficile à aimer…

Singapour, 3 heures plus tard : … Singapour, cité verte, cité aérée, cité fraîche –enfin, presque-, cité propre, cité riche, cité sans pauvres…

Alors, le Paradis après l’Enfer ?


Non, Phnom Penh n’est pas l’enfer, Phnom Penh est une ville où vivent et survivent sans se voir une classe de dirigeants riches et largement corrompus et une extrême pauvreté, dans laquelle une classe moyenne réussit à vivre « normalement » malgré un régime politique bien peu permissif.

Et Singapour ? Un paradis ? Sans doute non… mais c’est une ville-pays riche, très riche même si on se fie aux constructions extraordinaires et aux autos de rêve qui y pullulent… Certains appellent Singapour « la Suisse de l’Asie », pour nous ce serait plutôt « Manhattan sur Asie » et nous ne bouderons pas notre plaisir…



Si le centre-ville regorge d’édifices récents -sièges sociaux ou « modestes » centres commerciaux accueillants les plus grandes marques de luxe - pour lesquels les architectes ont rivalisé d’audace, c’est autour de la Marina qu’ils sont les plus époustouflants, à commencer par le « Marina Bay Sands Hôtel » au pied duquel se trouvent les extraordinaires  « Gardens by the Bay » et leurs arbres mi-végétaux mi-construction humaine…


De nuit, Garden by the Bay, ce sont ces arbres qui s’illuminent et éclatent en mille coloris tandis que de jour, leurs structures affichent à la fois légèreté et robustesse, travail de la nature et travail de l’homme… un régal pour les yeux !



A deux stations de métro du « grand centre », Singapour, ville sino-indo-anglo-malaise a conservé son China-India Town dans lequel nous aurons plaisir à nous perdre en visitant le temple aux 1 000 bouddhas et à la dent relique de Bouddha, puis en assistant à une cérémonie hindouiste au Sri Mariamman, autre lieu de culte voisin…



Être à Singapour c'est aussi un moment de découverte culinaire. Clémence et Yann commencent par nous faire goûter aux fameux Dim Sum de Din Tai Fung. Nous sommes surpris par la patience qu'il faut avoir pour déguster ces petits raviolis. 




Clem et Yann nous entraînent vers l'immense sous-sol de Takashimaya, où nous ouvrons grands les yeux face à tant de produits étranges et de diversité. Une épicerie luxueuse jouxte les desserts à base de durian et autres tranches de porc séchées. Il y en a pour tous les goûts! 

Singapour ne serait pas tout à fait la même ville sans les foodcourts. Nous finissons notre journée par celui de Makansutra, l'un des plus anciens de Singapour, qui a l'avantage d'être en plein centre-ville, et à l'extérieur! Il faut se battre pour avoir une table, du moins il faut choisir une cible, se coller aux clients et leur faire gentiment comprendre que s'ils pouvaient finir leurs cocos fraîches fissa, on leur serait extrêmement reconnaissant. Puis, une fois, une place dégotée, il faut aller faire son choix, des brochettes satay aux roti prata en passant par les fruits de mer, vous pouvez manger ce que vous voulez.  
Mais notre séjour asiatique touche à sa fin… Aurélie et Ravi accueillent notre grand déballage qui, en calant nos valises au plus près des 23 kg fatidiques d’Air France, permet à nos voyageurs de trier et d’alléger leurs sacs pour la suite de leur périple…

Cécile, une des amies de Clémence, nous rejoint également avec son copain, Aurélien. Nous allons partager un dîner tous ensemble avant de nous dire au revoir. Le crabe est l’une des spécialités de Singapour. Qu'il soit à la sauce piquante ou au poivre, il fait partie des plats luxueux, copieux et incontournables. Le crabe qui nous est servi est impressionnant, il ne joue pas vraiment dans la cour de ses amis bretons! Même si nous nous nous régalons, nous le préférons de loin accompagné d'une bonne mayonnaise maison! 



Il y a 3 semaines nos routes se rejoignaient ici. Il est 23 heures : Roissy-Charles de Gaulle ou Manille, elles vont à nouveau diverger. Ces 3 semaines auront été de superbes moments de partage. Merci à vous deux de nous avoir accueilli dans votre périple, d’avoir accepté de casser un peu votre rythme et votre manière de voyager…

Aéroport de Singapour, chacun part –presque- sans se retourner !



 
 
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire