Notre changement de programme de la
veille nous oblige à prendre nos billets de train à la dernière minute. Nous
souhaitions tester la seconde classe, mais à 40 minutes du départ, seule la
troisième classe est disponible. Le guichetier nous rassure, il y a quand même
un siège numéroté. Bonne nouvelle, nous n’allons pas faire 4 heures de train
les pieds sur un scooter comme en Sulawesi, ni façon bobsleigh comme aux
Philippines. Notre wagon est plein de touristes ayant acheté leurs billets aussi
tardivement que nous. Les sièges sont certes un peu moins confortables qu’en 1ère,
mais nous préférons les fenêtres ouvertes à la climatisation polaire.
Le voyage est réputé pour la beauté
de ses paysages et bien évidemment nous ne sommes pas dans le sens de la
marche.
Echec ! Clem part en éclaireur explorer les wagons voisins et s’aperçoit
qu’il y a de la place avec les locaux. Nous sommes gentiment observés quand
nous débarquons avec nos affaires, et nous installons. Nous commençons à
prendre en photos deux enfants aux bouilles attachantes. Nous adorons leurs
réactions quand nous leurs montrons le résultat sur l’appareil.
Les parents
prennent au sérieux notre session photo et les font poser, nous leurs proposons
de leur faire une photo de famille. Ils n’ont pas d’e-mail et l’adresse
sommaire qu’ils nous ont donnée nous laisse à penser qu’ils ne vivent pas
vraiment dans une grande ville. Nos autres voisins locaux commencent également
à nous parler, nous passons donc la dernière heure à discuter de tout et
surtout de rien avec tout le monde. Nous quittons notre wagon avec des grands
« au-revoir » de tous les passagers du wagon, et surtout de nos deux
petits monstres à la fenêtre qui nous envoient des bisous par milliers. Ce sont
des moments comme ça que nous aimons dans le voyage.
Une demi-heure de bus plus tard (pour faire 9 km), nous arrivons à Newura Eliya. Nous passons l’après-midi à flâner dans la ville, découvrons les gâteaux aux yaourts locaux (ils ressemblent à des briques mais c’est tout moelleux, délicieux !) et organisons notre randonnée du lendemain. Cette ville, surnommée "la petite Angleterre", n’a pas grand intérêt si ce n’est d’être le point de départ pour le World’s End, littéralement « la fin du monde ».
Superbes photos! Ça reste probablement dans les annales pour cette famille, surtout si la photo arrive. Ça me rassure de voir qu'après des mois autour du monde, les jeux de mots sont toujours de mise (et d'un haut niveau!).
RépondreSupprimerPas beaucoup de monde pour un train considéré comme complet !!!
RépondreSupprimerMagnifiques ces photos !!!!
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