jeudi 17 juillet 2014

Newara Eliya, c'est la (troisième) classe !


Notre changement de programme de la veille nous oblige à prendre nos billets de train à la dernière minute. Nous souhaitions tester la seconde classe, mais à 40 minutes du départ, seule la troisième classe est disponible. Le guichetier nous rassure, il y a quand même un siège numéroté. Bonne nouvelle, nous n’allons pas faire 4 heures de train les pieds sur un scooter comme en Sulawesi, ni façon bobsleigh comme aux Philippines. Notre wagon est plein de touristes ayant acheté leurs billets aussi tardivement que nous. Les sièges sont certes un peu moins confortables qu’en 1ère, mais nous préférons les fenêtres ouvertes à la climatisation polaire.


Le voyage est réputé pour la beauté de ses paysages et bien évidemment nous ne sommes pas dans le sens de la marche. 

Echec ! Clem part en éclaireur explorer les wagons voisins et s’aperçoit qu’il y a de la place avec les locaux. Nous sommes gentiment observés quand nous débarquons avec nos affaires, et nous installons. Nous commençons à prendre en photos deux enfants aux bouilles attachantes. Nous adorons leurs réactions quand nous leurs montrons le résultat sur l’appareil. 

Les parents prennent au sérieux notre session photo et les font poser, nous leurs proposons de leur faire une photo de famille. Ils n’ont pas d’e-mail et l’adresse sommaire qu’ils nous ont donnée nous laisse à penser qu’ils ne vivent pas vraiment dans une grande ville. Nos autres voisins locaux commencent également à nous parler, nous passons donc la dernière heure à discuter de tout et surtout de rien avec tout le monde. Nous quittons notre wagon avec des grands « au-revoir » de tous les passagers du wagon, et surtout de nos deux petits monstres à la fenêtre qui nous envoient des bisous par milliers. Ce sont des moments comme ça que nous aimons dans le voyage.







Une demi-heure de bus plus tard (pour faire 9 km), nous arrivons à Newura Eliya. Nous passons l’après-midi à flâner dans la ville, découvrons les gâteaux aux yaourts locaux (ils ressemblent à des briques mais c’est tout moelleux, délicieux !) et organisons notre randonnée du lendemain. Cette ville, surnommée "la petite Angleterre", n’a pas grand intérêt si ce n’est d’être le point de départ pour le World’s End, littéralement « la fin du monde ».








  






3 commentaires:

  1. Superbes photos! Ça reste probablement dans les annales pour cette famille, surtout si la photo arrive. Ça me rassure de voir qu'après des mois autour du monde, les jeux de mots sont toujours de mise (et d'un haut niveau!).

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  2. Pas beaucoup de monde pour un train considéré comme complet !!!

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