Negombo signifie pour nous journée
relax. Pas de réveil, pas de bus, nous devons juste avancer les films, traiter
les photos et écrire quelques articles… Repos, on vous dit…
Nous avons pris le pli de nous lever
aux aurores, alors quand nous ouvrons les yeux à 8h45, nous avons presque fait
une grasse matinée. Nous partons à la découverte du centre-ville à quelques
kilomètres des plages touristiques. Clem souhaite faire les boutiques de saree
et Yann aller chez le coiffeur. Missions peu difficiles mais trouver ce que l’on
cherche dans l’animation et le brouhaha des villes sri-lankaises n’est pas
toujours aisé.
Notre entrée dans une boutique de
vêtement traditionnelle est plutôt remarquée. Nous sommes au centre des regards
et les vendeurs ne savent pas trop bien comment si prendre avec nos
connaissances à peu près nulle en matière de sarees. La boutique est un plaisir pour les
yeux, les murs entiers sont recouverts d’étagères où les tissus sont rangés et pliés. Les couleurs
sont lumineuses, les strass et autres brillants rendent chaque saree plus beau
que le précédent.
Autant vous dire que pour un européen, c’est quasiment mission impossible de mettre un saree, surtout sous les regards des locaux. Clem se laissera donc habiller comme une poupée et trouvera enfin celui qu’elle préfère à un prix raisonnable. Eh oui, les techniques de ventes sont internationales et ils essaieront de lui refourguer un saree en soie hors de prix, il va s’en dire que c’était notre préféré avant de connaitre son coût… Ils sont forts ces Sri-Lankais… mais pas de chance pour eux, nous avons appris à être raisonnable pendant ce voyage !
Autant vous dire que pour un européen, c’est quasiment mission impossible de mettre un saree, surtout sous les regards des locaux. Clem se laissera donc habiller comme une poupée et trouvera enfin celui qu’elle préfère à un prix raisonnable. Eh oui, les techniques de ventes sont internationales et ils essaieront de lui refourguer un saree en soie hors de prix, il va s’en dire que c’était notre préféré avant de connaitre son coût… Ils sont forts ces Sri-Lankais… mais pas de chance pour eux, nous avons appris à être raisonnable pendant ce voyage !
Clem, toute contente, repart avec son
saree jaune soleil sous le bras pour le mariage d’Aurélie au mois de Novembre.
Et de 2kg de plus dans le sac, et de deux.
Coup de chance nous trouvons un
coiffeur juste en face de la boutique et nous sommes encore une fois la cible
de tous les regards. Yann prend place sur la chaise et les ciseaux s’agitent
autour de lui. Pas évident de faire comprendre qu’il ne faut pas couper trop
court mais surtout désépaissir. Comme il n’en est pas à sa première expérience
capillaire du voyage et qu’il maitrise de mieux en mieux la langue des signes,
Yann arrive à se faire comprendre et sort avec une coupe de cheveux digne des
plus grands salons parisiens. Encore une victoire de canard…
Après une petite pause coco avec des
écoliers, surpris de nous voir prendre le goûter avec eux, nous nous rendons au
marché aux poissons. Il suffit de suivre l’odeur, plus tu
t’approches, plus c’est fort. Vu, les champs de poissons entrain de sécher sur le sable, nous devinons que c’est la spécialité locale.
L’odeur prend au cœur et n'est pas vraiment des plus agréables. Les poissons sèchent
sur place, sont triés, empaquetés et envoyés aux quatre coins du pays ou de
l’Asie. Nous préférons indéniablement le marché des poissons vivants. La pêche
a été bonne et la chair fraiche nous donne envie, dommage que nous n’ayons pas
un petit barbecue à disposition, nous en aurions bien fait notre quatre heures.
Notre journée à Negombo est plutôt
agréable, nous sommes détendus, un peu trop même… Nous baissons notre garde et
découvrons les redoutables scénarios inventés par les locaux pour extorquer
quelques roupies aux touristes. Le premier est de se faire passer pour le
cuisinier de ton hôtel et de te proposer d’aller acheter des épices moins chères
presque sous le manteau. Le deuxième est de te faire gentiment promener dans
toute la ville, t’arrêter prendre un verre et te retrouver à payer une addition
salée, incluant les clopes, bières et cacahuètes de ton nouvel ami Sri-Lankais.
Prendre l’apéro est donc un métier pour certains ! Dommage que cela vienne
ternir l’image globale de la population, mais comme souvent, il y a une règle à
respecter : « Si tu parles à un Sri-Lankais, tout se passera
bien ; si un Sri-Lankais vient te
parler, prépare toi à payer… »
Trop belle ma clémence !!!
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