Après plus
de 24 heures de transport et une arrivée sous une averse cataclysmique,
l’excitation de retrouver Clem et Yann me maintenait dans une forme olympique.
Sept mois s’étaient écoulés depuis le dernier weekend en Vendée ensemble…
L’émotion était grande (pas comme au mariage mais presque ;-) lorsque
le tuk tuk s’approchait à quelques mètres du cottage d’Alona Beach.
Tout juste
sorti, je voyais s’approcher Clem, une caméra à la main et Yann, rouge comme
une saucisse. J’étais très heureux de les retrouver et de pouvoir partager un
petit bout de leur long périple à leur côté.
Le temps de
« balancer » 2 ou 3 « cabinets » à mes anciens colocs
pour les saluer comme il se doit, nous prîmes un premier apéro bien mérité avec
en prime un magnifique coucher de soleil.
Les
vacances étaient bien lancées !!! Petit-déjeuners, déjeuners et dîners
(une mention spéciale pour les «kinilaw »
qui me font encore saliver), les pieds dans l’eau, furent le leitmotiv
de notre « séjour détente » sur Panglao. Seul hic au menu, Yann était
carrément lessivé après une grosse insolation qui l’a cloué au lit pendant 3
jours (et oui ça arrive même au meilleur et surtout quand on veut battre
le record de plongée en apnée!).
#Kinilaw : Poisson cru pêché du
jour, mariné avec du gingembre, des tomates, des oignons rouges et du citron.
Et en dehors des kinilaws, il y avait aussi des salades bien particulières...
Et en dehors des kinilaws, il y avait aussi des salades bien particulières...
Mais ce
séjour sur Alona Beach ne pouvait pas se résumer à
« plage-manger-boire-dodo » il fallait trouver une activité peu
ordinaire réservée aux locaux. Ne pouvant plus trader sur les marchés
financiers, Clem et Yann eurent
l’excellente idée de me faire visiter la non moins célèbre « Cockpit
Arena». Au programme : coqs, sang et paris à gogo !
Dans une
ambiance digne des plus grands combats de boxe, une centaine de Philippins
entassés et surexcités pariaient sur des combats de volatiles, nous étions
évidement les seuls touristes et Clem l’unique femme au milieu de ce troupeau.
J’étais clairement dans mon élément, l’excitation, la moiteur, les hurlements
et accessoirement les quelques bières nous plongèrent directement au cœur du
chaudron!
Après avoir
compris le fonctionnement basique du duel de coqs - le premier est placé sous
l’écriteau « Baya » (gauche), le second
sous « Unilog » (droite)- nous nous passions de l’apprentissage
de tous les gestes manuels et après quelques analyses
techniques sur les différentes attaques et l’équipement, se résumant à un
crochet saillant attaché à une des deux pattes arrières du gallinacé, nous
donnions à l’agent prenant les paris nos premiers pesos. Les dieux du Cockpit
Arena étaient avec nous, ceci nous permis de gagner 7 paris sur 9 et aussi de
dépouiller un Philippin faisant office d’agent de paris qui ne put honorer
notre dernier gain, c’était le moment pour nous de partir et de retourner sur
Alona beach.
#GestesManuels : précision de
taille, l’arène est survoltée au moment des paris où les agents prennent les
mises sur la base de gestes avec la main, avec deux ou trois doigts, tenus
verticalement pour les milliers, et horizontalement pour les centaines, ce qui
représente des sommes considérables pour les locaux… Pendant le combat un
silence de de mort s’installe jusqu’à l’attaque finale.
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