Après une
courte nuit (départ à minuit de Singapour, arrivée à Manille à 4h), nous filons
directement sur l’île de Palawan, plus précisément à Puerto Princesa, sans
passer par la case Manille.
Dans la
salle d’embarquement pour Puerto Princesa, nous sommes bien loin de la cité
futuriste qu’est Singapour. Ici, pas d’écran, mais de temps en temps, le
personnel montre un panneau, c’est alors la course à l’embarquement ! A
voir l’attitude des locaux, il n’y en aura pas pour tout le monde (même si
l’avion est à moitié vide, in fine !)… Pour permettre à une dame de
passer, Yann recule légèrement son chariot dans la file, déjà longue derrière
lui. La dite-dame n’en profite pas pour passer, mais pour s’insérer ! Cela
ne choque personne, à peine nous même à vrai dire (on nous avait déjà fait le
coup à l’aéroport de Kathmandu), mais ça reste surprenant !
Objectif de
la journée : retrouver notre amie Sophie, en vacances à Puerto Princesa…
nous nous apercevons que nous nous rejoignons à deux hôtels différents (pratique !),
puis nous trouvons enfin… Six mois ont passé, quel plaisir de retrouver un
visage connu ! Il y a tant de choses à dire que nous ne savons même pas
par où commencer… il semble qu’il y ait une courte période de rodage pour retrouver
son environnement « d’avant », même pour ses plus proches amis !
Nous
passons l’après-midi à papoter autour de mango lassi, et nous nous dirigeons en
début de soirée vers Baywalk -la promenade des anglais locale- où s'alignent
les food stalls, étals où chacun propose de faire griller la pêche du jour.
Nous en examinons le contenu, restent sur le banc de touche les poissons qui
pataugent dans des glaçons fondus et ceux où les mollusques sont molassons...
Nous y partageons finalement un calamar et un poisson inconnu au bataillon,
avec une simple sauce soja-citron, exquis ! C'est bon, mais c'est léger…
Nous
retrouvons deux amis de Sophie rencontrés pendant son excursion en bateau sur
l'archipel des Bacuit, entre Coron et Palawan. Ils nous vantent largement les
mérites de l'agence Nativ Expliration gérée par une française sur place, nous
irons peut être voir quand nous serons à El Nido... A suivre.
Le
lendemain, nous partons vers une plage en périphérie de Puerto Princesa. Au
bout d'une heure et demi, nous mettons les pieds sur une jolie plage à l'eau
cristalline. Seuls des pêcheurs et quelques enfants nous entourent, nous
doutons sérieusement que notre chauffeur nous ait emmené au bon endroit ! Nous
en profitons, allons nous baigner... Très vite, nous sentons des petites
piqures, comme de très légères décharges électriques, qui nous poursuivent même
lorsque nous sortons de l'eau... Sur la plage, des petits moucherons nous
assaillent. Nous résistons un peu, puis nous rendons à l'évidence : notre pire
ennemi de Nouvelle-Zélande vient de nous retrouver, les sandflies sont là ! Ce
sont des dizaines de piqures que nous avons sur le dos, les cuisses et les
bras, mais qui fort heureusement ne nous démangent pas - contrairement à leurs
cousines maoris ! (Note de quelques jours plus tard : en fait, si. Elles
démangent à retardement, et il y en a plus d’une centaine sur chacun de nos
corps. On ne vous raconte pas comment
nous avons jonglé pendant la semaine qui a suivi…).
Dernière
soirée avec Sophie, qui nous invite dans un bon restaurant de l'île, soit
disant à influence française. Du calamar séché au halo-halo, en passant par le
riz adobo (porc/poulet et sauce à base de soja et d'épices), nous n'y trouvons
pas vraiment de rapport avec le bœuf bourguignon !
#halo-halo : Quand le serveur
nous l'explique, nous comprenons que c'est une sorte de café gourmand. Quand
nous le recevons, il n'y a pas de café, mais de la glace pilée qui baigne dans
un sirop avec des morceaux de gélatine, le tout surplombé par une boule de
glace et un morceau de flan. Vous n'osiez l'imaginer ? Ils l'ont fait.
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