Nous
passons une journée d’attente à Gorontalo, et embarquons sur le ferry pour les
îles Togian.
C’est parti pour 13 heures de voyage (sans oublier les 2 heures
réglementaires avant que le bateau ne décide à se mettre en route…). Notre
chambre : un dortoir « Bisnis », soit une classe « business » :
nous avons pris l’option confort avec un petit matelas pour ne pas être
directement sur le bois… Autant vous laisser constater, la classe économique
pour passer la nuit n’était même pas envisageable ! Il existe même une
classe plus éco que la classe éco, certains passagers s’installent à l’endroit
prévu pour les véhicules et les colis encombrants, sortent une natte et se
préparent pour la nuit.
Nous voyons
certaines jeunes filles déjà prêtes à aller se coucher, avec un combo
voile-pyjama mickey, certains fument ou regardent la télé jusqu’à pas d’heure,
tout le monde s’accommode de la situation sans se plaindre !
Les locaux
tentent de communiquer avec nous, et réciproquement, nous apprenons quelques
mots de plus. Vous serez heureux d’apprendre qu’il y a 3 mots pour dire
« épicé » en fonction de là où vous êtes en Indonésie...
Là encore, comme des stars hollywoodiennes, nous sommes pris en photos, et les plus jeunes repartent en riant comme s’ils avaient fait la chose la plus folle de leur vie…Une gentille mamie se met en tête de nous apprendre sa langue, vient s’installer avec nous, et est très surprise que Clémence sache lire l’indonésien sur les panneaux du bateau… merci la phonétique !
Nous
trouvons finalement le sommeil, cramponnés au sac à dos qui contient nos richesses,
au cas où, hein… et pour faire comme tous nos voisins qui se servent de leurs sacs comme oreillers. Notre nuit n’est pas si mauvaise, même si le voisin de Yann
aura tendance à confondre son matelas avec le sien, et si les néons du plafond
ne s’éteindront jamais.
Après 2 jours de voyage, nous voilà enfin sur les îles Togian. Nous débarquons sur la petite île de Kadidiri, trouvons un logement basique, tellement basique qu’il n’y a pas de douche mais un sceau… En nous renseignant auprès des deux clubs de plongée de la plage, et en visitant leurs bungalows avec toilettes et douche, nous finissons par craquer et quitter le nôtre… Renoncer au confort c’est une chose, à la propreté c’en est une autre ! Nous apprendrons plus tard que des rats et chauve-souris se promènent dans les chambres, ce qui nous confortera dans notre décision… Nous nous sentons mieux d’un coup en emménageant dans notre nouvelle chambre. Bonus, nous avons maintenant un ventilateur, du carrelage au sol (au lieu du gravier…), et même une vue sur la mer !
Au programme, peu de choses si ce n’est de la plongée, l’endroit compte parmi les plus beaux sites du monde... Il n’en faut pas beaucoup plus pour nous convaincre de partir l’après-midi même de notre arrivée !
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