Changement
de décor, de culture et de niveau de vie... Nous voilà à Kathmandu !
Premier
visa depuis notre départ et ça ne se fait pas sans mal : les agents des
douanes sont plutôt rigides ! Le temps de tirer de l'argent et nous
partons en taxi à l'assaut de la capitale népalaise.
Le volant se trouvant à droite nous en concluons que la conduite est à gauche, mais dans les faits il faut rouler là où la chaussée est la moins défoncée. On se retrouve souvent face aux autres voitures, scooter ou autres carrioles... Les rares feux ne fonctionnent pas et il faut serrer les fesses et courir vite pour traverser... Bienvenue au Népal!
Le
dépaysement est total, même un peu brutal après cette semaine à Singapour.
L'opulence fait place à la pauvreté, pour autant la gentillesse et les sourires
des népalais sont désarmants. Nous goûtons nos premiers momos (sortes de beignets vapeurs) et le fameux Dal Baht (riz/lentilles/légumes curry) –
à manger avec les mains si vous êtes locaux...
Nous
arrivons juste pour Holi, la fête des couleurs.
#Minute culturelle : Holi,
appelée aussi la fêtes des couleurs, célèbre à la fois le printemps et la
fertilité dans la religion hindouiste. Tout au long de la journée, il est d'usage de tartiner les personnes que l'on croise avec de la poudre colorée. Les couleurs ont des significations particulières: rouge-amour et fertilité, bleu-vitalité, vert-harmonie et orange-optimisme.
Nous
troquons nos "beaux" habits pour du jetable. A peine sortis de
l'auberge, nous sommes la cible des bombes à eaux des enfants du quartier. Clem
se fait attaquer et commence la journée particulièrement trempée. Nous
rejoignons Thamel, le cœur de Kathmandu, et achetons nos sacs de poudre de
couleur. Pas de raisons que nous ne soyons pas armés !
Nous
esquivons les bombes à eaux venants des toits des immeubles ou des enfants cachés.
Parcourir la rue ressemble à marcher sur un terrain miné, il faut analyser
son chemin, être rapide et parfois un peu souple.
La bienveillance et la bonne humeur sont de mise et nous participons au
rituel, se mettre de la poudre de couleur sur les mains et appliquer par une
caresse sur la joue de l'autre en lui souhaitant un « Happy Holi ».
Une des
places principales de la ville est fermée et les DJ mettent l'ambiance.
Le touriste est une proie des népalais, Clem se fait plusieurs fois encercler par des groupes de jeunes, les mains baladeuses de certains ont raison de sa patience et nous décidons de quitter la fête avant plus de débordement.
Notre
mission du jour était initialement de faire nos permis pour accéder à la région
du trek…Nous arrivons donc très colorés au bureau touristique sous les regards
amusés des employés, et nous devons nous débarbouiller pour avoir une photo
d’identité « correcte ». En sortant, nous sommes interviewés par la
télé locale, mais le replay n’est pas
encore arrivé au Népal…
Même après
une douche longue et plusieurs shampoings, la couleur s'accroche à nous. Clem
peut tester le blond avec des mèches roses. C’est la Népali Attitude, d’ailleurs certains labradors portent encore les
mêmes stigmates 15 jours plus tard…
En fin de
journée, nous apercevons les restes de la fête dans les rues, des tonnes de
sacs plastiquent jonchent un sol rouge : La couleur a remplacé le gris du
sol !
Demain,
nous partons déjà pour Pokhara : au programme le trek autour des
Annapurnas !
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