Depuis le début de notre voyage nous
réfléchissons à notre article sur Ushuaïa. Nous avions déjà le titre: « Pourquoi
nous n'irons pas Ushuaïa». Nous avions tout un tas de raisons pour ne pas y
aller : Encore 20h de bus aller, des avis mitigés des autres voyageurs, un
budget conséquent, peu d’activités sur place, et une ville qui doit surtout sa
renommée à son positionnement marketing et géographique.
#PrécisionSurLEscroquerieGéographique : Soyons clair, il ne s’agit d’ailleurs
pas de la ville la plus australe au monde, puisque Puerto Williams, qui lui
fait quasiment face côté chilien, mérite ce titre (-voilà, c’est dit-).
Maiiiis nous avons finalement décidé que,
si près du (presque) bout du monde, il aurait été dommage de ne pas s'y
rendre... et voici pourquoi :
- Pouvoir
affirmer que nous sommes bien descendus en bus de Lima jusqu’au bout de l’Amérique
du Sud (« Quoiiiii, vous n’êtes pas allés à Ushuaia ? – Et bien si ! »)
- Aller
au bout du monde et faire notre photo avec le panneau attrape-touristes
- Faire
une spéciale dédicace à Perrine en allant rencontrer les pingouins (enfin,
manchots, mais ici tout le monde dit « pinguinos », donc ça sera des
pingouins)
- Tenter
un appel aux dons pour aller en Antarctique (merci de vos promesses, mais nous
n'avons pas réussi à réunir les fonds nécessaires, à priori, il nous manquait 7
997€) ;-)
- Etre finalement pas si loin, et comme nous ne savons pas quand nous reviendrons, autant aller jeter un oeil, et nous faire notre propre opinion
Le bus part à 3h du matin, c'est donc
au milieu de la nuit, fatigués que nous montons dans notre x-ième bus. Pour
arriver jusqu'à Ushuaïa, il faut passer deux fois les frontières, traverser
le détroit de Magellan en bateau et finir par des routes de montagnes… Ca se
mérite !
Nous nous attendions à découvrir une
ville triste, extrêmement chère et sans beaucoup d'intérêt. Bien que ce ne soit
pas totalement faux nous avons été agréablement surpris par Ushuaïa, bien que
la ressemblance architecturo-griso-tristounette soit frappante avec l’autre
ville du bout du monde : Brest !
Le lendemain, nous prenons le bateau
sous le soleil de Patagonie pour naviguer sur le détroit de Beagle.
La ville est bien plus belle vue de
la mer, encerclée par les montagnes. Nous apercevons des lions de mer, le phare
des Eclaireurs, la ville de Puerto Williams et nous délectons pendant deux
heures de ces paysages. Puis il est temps d'aller au plus près de ceux que nous
sommes venus découvrir : les pingouins !
Nous débarquons en zodiac au milieu
de ces petites bêtes! Les bébés pingouins sont encore jeunes, ils ont
encore leur duvet et sont collés à leurs parents. Nous parcourons l'île avec
notre groupe. Le chemin est bien marqué pour ne pas détruire les nids des
pingouins. Ils sont à nos pieds, adorables mais impossible de les
câliner ! Dommage ! Nous repartons au bout d'une heure avec eux, contents de
les avoir rencontrés !
Notre visite du jour se poursuit au
musée des animaux marins. Et nous restons bouche bée. Plus qu'un musée, c'est
un laboratoire scientifique où sont exposés des dizaines de squelettes de
baleines, dauphins, orques, etc. La guide nous explique que les courants
ramènent les animaux morts à proximité d’Ushuaia où ils peuvent les
analyser. C'est tout simplement dingue ! Nous faisons même un tour dans la
cabane où ils traitent et enlèvent la chair des ossements ! Bon appétit bien
sûr!
Nous partons le lendemain, avec
Emilie et Nicolas, rencontrés dans le bus, à l'assaut du glacier Martial. Il
est accessible de la ville par une petite randonnée pour nous rendre à l'arrivée
du télésiège. Et c'est là que les choses sérieuses commencent, ça grimpe, nous
alternons montées rocailleuses et traversées de bandes neigeuses quand nous
arrivons au panneau "arrivée au glacier". Nous l'avons cherché mais
nous ne l'avons jamais trouvé! Il s'était caché sous un épais manteau neigeux!
Nous redescendons sous la pluie et
nous finirons même en taxi, transis dans nos pantalons trempés, et
décidons, vu le temps, de snober le parc de la Tierra del Fuego à cause des
prix exorbitant pour une journée. Et toc !
Pour nous récompenser de nos efforts
de ces derniers temps nous allons déguster les spécialités locales dans un bon
restaurant de la ville... Nous goûtons au fameux centolla, le crabe géant (sans
les danses bigoudènes de la fête du crabe de Plouarzel). La chair est tendre et
abondante, les pinces sont énormes : Un régal !
Nous enchaînons sur l'agneau
patagonien pour Yann et le merlu noir pour Clem…quel délice!
Nous accompagnons notre repas d'un bon vin argentin, rien à envier aux tables parisiennes!
Après quelques heures sur le canapé de notre auberge (plus de place dans les hostels d'Ushuaïa), nous partons reprendre un bus à 5h du matin (il y un complot contre notre sommeil ?), direction les Torres del Paine, au Chili.
Nous accompagnons notre repas d'un bon vin argentin, rien à envier aux tables parisiennes!
Après quelques heures sur le canapé de notre auberge (plus de place dans les hostels d'Ushuaïa), nous partons reprendre un bus à 5h du matin (il y un complot contre notre sommeil ?), direction les Torres del Paine, au Chili.
Oh trop choupinou ces pingouins… Dommage de ne pas pouvoir les toucher ça a l'air mignon! :D
RépondreSupprimerCoucou les jeunes, je suis votre fane préférée , la suite la suite c'est un véritable bonheur de vous suivre
RépondreSupprimerDes bisous
Daly
Valérie rencontrée à Vélizy nous a parlé de votre périple ! Bravo : nous vous suivons pas à pas ... C'est passionnant et les photos sont magnifiques !
RépondreSupprimerFrançois et Françoise d'Anet
Si on fait un don c'est déductible des impôts ? Yann tu me feras un joli certificat signé de ta main avec en fond la photo de Clem et les pingouins
RépondreSupprimerWech arrête de nous embrouiller, on sait très bien qu'ushuaïa c'est un shampooing
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