lundi 6 janvier 2014

Pourquoi nous n’irons pas à Ushuaïa

Depuis le début de notre voyage nous réfléchissons à notre article sur Ushuaïa. Nous avions déjà le titre: « Pourquoi nous n'irons pas Ushuaïa». Nous avions tout un tas de raisons pour ne pas y aller : Encore 20h de bus aller, des avis mitigés des autres voyageurs, un budget conséquent, peu d’activités sur place, et une ville qui doit surtout sa renommée à son positionnement marketing et géographique.

#PrécisionSurLEscroquerieGéographique : Soyons clair, il ne s’agit d’ailleurs pas de la ville la plus australe au monde, puisque Puerto Williams, qui lui fait quasiment face côté chilien, mérite ce titre (-voilà, c’est dit-).

Maiiiis nous avons finalement décidé que, si près du (presque) bout du monde, il aurait été dommage de ne pas s'y rendre... et  voici pourquoi :
Pouvoir affirmer que nous sommes bien descendus en bus de Lima jusqu’au bout de l’Amérique du Sud (« Quoiiiii, vous n’êtes pas allés à Ushuaia ? – Et bien si ! »)
- Aller au bout du monde et faire notre photo avec le panneau attrape-touristes
Faire une spéciale dédicace à Perrine en allant rencontrer les pingouins (enfin, manchots, mais ici tout le monde dit « pinguinos », donc ça sera des pingouins)
Tenter un appel aux dons pour aller en Antarctique (merci de vos promesses, mais nous n'avons pas réussi à réunir les fonds nécessaires, à priori, il nous manquait 7 997€) ;-)
- Etre finalement pas si loin, et comme nous ne savons pas quand nous reviendrons, autant aller jeter un oeil, et nous faire notre propre opinion


Le bus part à 3h du matin, c'est donc au milieu de la nuit, fatigués que nous montons dans notre x-ième bus. Pour arriver jusqu'à Ushuaïa, il faut passer deux fois les frontières, traverser le détroit de Magellan en bateau et finir par des routes de montagnes… Ca se mérite !

Nous nous attendions à découvrir une ville triste, extrêmement chère et sans beaucoup d'intérêt. Bien que ce ne soit pas totalement faux nous avons été agréablement surpris par Ushuaïa, bien que la ressemblance architecturo-griso-tristounette soit frappante avec l’autre ville du bout du monde : Brest !

Le lendemain, nous prenons le bateau sous le soleil de Patagonie pour naviguer sur le détroit de Beagle.
La ville est bien plus belle vue de la mer, encerclée par les montagnes. Nous apercevons des lions de mer, le phare des Eclaireurs, la ville de Puerto Williams et nous délectons pendant deux heures de ces paysages. Puis il est temps d'aller au plus près de ceux que nous sommes venus découvrir : les pingouins !



Nous débarquons en zodiac au milieu de ces petites bêtes! Les bébés pingouins sont encore jeunes, ils ont encore leur duvet et sont collés à leurs parents. Nous parcourons l'île avec notre groupe. Le chemin est bien marqué pour ne pas détruire les nids des pingouins. Ils sont à nos pieds, adorables mais impossible de les câliner ! Dommage ! Nous repartons au bout d'une heure avec eux, contents de les avoir rencontrés !




Notre visite du jour se poursuit au musée des animaux marins. Et nous restons bouche bée. Plus qu'un musée, c'est un laboratoire scientifique où sont exposés des dizaines de squelettes de baleines, dauphins, orques, etc. La guide nous explique que les courants ramènent les animaux morts à proximité d’Ushuaia où ils peuvent les analyser. C'est tout simplement dingue ! Nous faisons même un tour dans la cabane où ils traitent et enlèvent la chair des ossements ! Bon appétit bien sûr!

Nous partons le lendemain, avec Emilie et Nicolas, rencontrés dans le bus, à l'assaut du glacier Martial. Il est accessible de la ville par une petite randonnée pour nous rendre à l'arrivée du télésiège. Et c'est là que les choses sérieuses commencent, ça grimpe, nous alternons montées rocailleuses et traversées de bandes neigeuses quand nous arrivons au panneau "arrivée au glacier". Nous l'avons cherché mais nous ne l'avons jamais trouvé! Il s'était caché sous un épais manteau neigeux!

Nous redescendons sous la pluie et nous finirons même en taxi, transis dans nos pantalons trempés, et décidons, vu le temps, de snober le parc de la Tierra del Fuego à cause des prix exorbitant pour une journée. Et toc !

Pour nous récompenser de nos efforts de ces derniers temps nous allons déguster les spécialités locales dans un bon restaurant de la ville... Nous goûtons au fameux centolla, le crabe géant (sans les danses bigoudènes de la fête du crabe de Plouarzel). La chair est tendre et abondante, les pinces sont énormes : Un régal !



Nous enchaînons sur l'agneau patagonien pour Yann et le merlu noir pour Clem…quel délice!
Nous accompagnons notre repas d'un bon vin argentin, rien à envier aux tables parisiennes!

Après quelques heures sur le canapé de notre auberge (plus de place dans les hostels d'Ushuaïa), nous partons reprendre un bus à 5h du matin (il y un complot contre notre sommeil ?), direction les Torres del Paine, au Chili.





5 commentaires:

  1. Oh trop choupinou ces pingouins… Dommage de ne pas pouvoir les toucher ça a l'air mignon! :D

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  2. Coucou les jeunes, je suis votre fane préférée , la suite la suite c'est un véritable bonheur de vous suivre
    Des bisous
    Daly

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  3. Valérie rencontrée à Vélizy nous a parlé de votre périple ! Bravo : nous vous suivons pas à pas ... C'est passionnant et les photos sont magnifiques !
    François et Françoise d'Anet

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  4. Si on fait un don c'est déductible des impôts ? Yann tu me feras un joli certificat signé de ta main avec en fond la photo de Clem et les pingouins

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  5. Wech arrête de nous embrouiller, on sait très bien qu'ushuaïa c'est un shampooing

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