Après une brève escale à Madrid, le
temps de s’enfiler déguster un Burger King, nous repartons pour une
douzaine d’heures de vols. Alors que nous ouvrons les yeux, nous amorçons déjà
la descente sur Lima… Chose assez surprenante, si l’atterrissage n’est prévu
que 20 minutes plus tard, nous frôlons déjà quelques sommets de la Cordillère
des Andes.
Premiers pas sur le continent
« sudamericano » :
Un taxi nous mène à l’auberge. Plus
précisément, nous guidons un taxi avec notre plan et notre espagnol un peu
rouillé… lui étant définitivement perdu après avoir tourné 3 fois dans la même
rue. Nous sentons son soulagement en constatant que la calle « Juan Moore »,
se prononce « Juan Moré » -
en péruvien… Et là, tout s’éclaircit ! Premier pas dans une auberge, le
temps de déposer nos sacs, et nous repartons à l’assaut de Lima avant que les
cloches aient sonné 9 heures.
Sur les bons conseils de notre hôte,
nous nous dirigeons directement au centre historique (les agressions envers les
touristes semblent s’intensifier après 15h, raison de plus pour y aller dès le
début de matinée). Il nous faut prendre un minibus qui annonce « Todo Arequipa », nous a-t-il dit. Avenida Arequipa, l’une des artères de
la ville, à suivre jusqu’à notre destination. Nous jouons les habitués au
moment de payer –surtout ne pas demander le tarif sous peine de le voir
instantanément doubler. Lorsque le bus sort de notre itinéraire, nous
comprenons ce que signifiait le « hasta
veinte-y-ocho », prononcé tout doucement, et de façon sporadique :
le terminus, sur l’Avenida de 28 de Julio,
qui croise Av. Arequipa, pas vraiment notre terminus à nous. Que cela ne
tienne, nous poursuivons à pied, découvrons la rue commerçante (digne de celle
de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, un 12 Novembre), la Plaza de Armas (manque de
bol, la relève de la garde est annulée pour cause de visite officielle) et la
cathédrale (on ne la visite que pendant la messe, mais nous serons partis).
Nous persistons et visitons un musée gratuit sur l’Inquisition et le Congrès
(tout un programme) - sans intérêt majeur. On n’aime pourtant pas vraiment les
musées, mais à chaque fois on recommence… C’est comme le caviar, en se forçant
ça va finir par venir ?
Les découvertes :
Grande découverte gustative, le Inka
Cola. Comment passer à côté ? Il subventionne d’ailleurs une bonne partie
des postes de police dans la ville… Mélange gazeux intéressant, d’une couleur
stabilo jaune fluo qui ne laisse pourtant rien entrevoir de chimique. Pas plus
que le goût, assez proche du Clamoxyl et autres sirops... Si cela se vend
pourtant en bouteille de 3 litres dans les supermarchés, il doit bien y avoir
des adeptes ?
Seconde découverte du premier jour,
histoire de faciliter les choses, plusieurs rues, places et avenues portent le
même nom, dans des quartiers différents.
=> Trois hypothèses :
- Les
Peruvianos manquent terriblement d’imagination, ou ont beaucoup d’humour
- Ils
ont un manque crucial de personnages célèbres pour nommer les rues
- Un
stagiaire d’été est passé par là…
Dernière découverte, les kiosques à journaux semblent être une vraie source d'information pour les piétons...
Dernière découverte, les kiosques à journaux semblent être une vraie source d'information pour les piétons...
Et bien, je suis une adepte de l'inca cola :) Bisous les loulous bon voyage!
RépondreSupprimer