vendredi 15 novembre 2013

Découverte de Lima

Après une brève escale à Madrid, le temps de s’enfiler déguster un Burger King, nous repartons pour une douzaine d’heures de vols. Alors que nous ouvrons les yeux, nous amorçons déjà la descente sur Lima… Chose assez surprenante, si l’atterrissage n’est prévu que 20 minutes plus tard, nous frôlons déjà quelques sommets de la Cordillère des Andes.

Premiers pas sur le continent « sudamericano » :
Un taxi nous mène à l’auberge. Plus précisément, nous guidons un taxi avec notre plan et notre espagnol un peu rouillé… lui étant définitivement perdu après avoir tourné 3 fois dans la même rue. Nous sentons son soulagement en constatant que la calle « Juan Moore », se prononce « Juan Moré » - en péruvien… Et là, tout s’éclaircit ! Premier pas dans une auberge, le temps de déposer nos sacs, et nous repartons à l’assaut de Lima avant que les cloches aient sonné 9 heures.

Sur les bons conseils de notre hôte, nous nous dirigeons directement au centre historique (les agressions envers les touristes semblent s’intensifier après 15h, raison de plus pour y aller dès le début de matinée). Il nous faut prendre un minibus qui annonce « Todo Arequipa », nous a-t-il dit. Avenida Arequipa, l’une des artères de la ville, à suivre jusqu’à notre destination. Nous jouons les habitués au moment de payer –surtout ne pas demander le tarif sous peine de le voir instantanément doubler. Lorsque le bus sort de notre itinéraire, nous comprenons ce que signifiait le « hasta veinte-y-ocho », prononcé tout doucement, et de façon sporadique : le terminus, sur l’Avenida de 28 de Julio, qui croise Av. Arequipa, pas vraiment notre terminus à nous. Que cela ne tienne, nous poursuivons à pied, découvrons la rue commerçante (digne de celle de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, un 12 Novembre), la Plaza de Armas (manque de bol, la relève de la garde est annulée pour cause de visite officielle) et la cathédrale (on ne la visite que pendant la messe, mais nous serons partis). Nous persistons et visitons un musée gratuit sur l’Inquisition et le Congrès (tout un programme) - sans intérêt majeur. On n’aime pourtant pas vraiment les musées, mais à chaque fois on recommence… C’est comme le caviar, en se forçant ça va finir par venir ? 

Les découvertes :
Grande découverte gustative, le Inka Cola. Comment passer à côté ? Il subventionne d’ailleurs une bonne partie des postes de police dans la ville… Mélange gazeux intéressant, d’une couleur stabilo jaune fluo qui ne laisse pourtant rien entrevoir de chimique. Pas plus que le goût, assez proche du Clamoxyl et autres sirops... Si cela se vend pourtant en bouteille de 3 litres dans les supermarchés, il doit bien y avoir des adeptes ?
Seconde découverte du premier jour, histoire de faciliter les choses, plusieurs rues, places et avenues portent le même nom, dans des quartiers différents. 
=> Trois hypothèses :
- Les Peruvianos manquent terriblement d’imagination, ou ont beaucoup d’humour
 Ils ont un manque crucial de personnages célèbres pour nommer les rues
- Un stagiaire d’été est passé par là…
Dernière découverte, les kiosques à journaux semblent être une vraie source d'information pour les piétons... 






1 commentaire:

  1. Et bien, je suis une adepte de l'inca cola :) Bisous les loulous bon voyage!

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